4. Il y a 4 façons différentes de fixer au sol le tunnel de stockage. Ce tunnel, il est l’une des solutions d’entrepôt plébiscitées par les professionnels. Notamment dans le monde agricole : quoi de mieux qu’un vaste tunnel agricole pour entreposer des dizaines de balles de foin ? quoi de mieux qu’un tunnel grand format pour créer une stabulation et aménager des box pour ses bêtes ? L’ancrage au sol d’un tel entrepôt pose forcément question : on vous répond clairement ici.
Voici les 4 façons de fixer au sol un tunnel de stockage agricole !
Un ancrage solide et durable. C’est ce que l’on recherche lorsqu’on pose ou lorsqu’on fait poser un tunnel agricole sur son installation. D’autant que ces vastes entrepôts de stockage présentent des pignons qui peuvent aller jusqu’à 14 m dans des longueurs atteignant 30 m… et plus, selon le projet défini ! Il faut solidifier le tunnel et cela passe par une implantation optimale.
1/ Fixation avec bâche enterrée : la base du tunnel agricole est enterrée dans la terre
Des tranchées de part et d’autres du tunnel de stockage – comptez entre 30 et 40 cm. La bâche doit venir faire une boucle dans la tranchée. On remplit l’intérieur de la boucle de terre, puis on recouvre l’intégralité de la tranchée de terre. La minipelle est, bien entendu, nécessaire pour travailler correctement. Dans ce cas-là, les arceaux tubulaires en acier galvanisé de l’abri viennent s’insérer dans les fourreaux de la bâche PVC prévus à cet effet. Une solution simple, facile à mettre en œuvre, mais qui n’est pas possible avec tous les tunnels agricoles. Elle réclame, en outre, un sol bien meuble, exempt de graves et de caillasses. Attention à ne pas endommager la toile !
2/ Les goujons d’ancrage : le tunnel de stockage se fixe alors dans des plots béton
Autre solution, autre approche ! Ici, il faut couler du béton. Et prévoir : ou un muret pour une pose sur muret ; ou des plots béton pour chaque arceau tubulaire du tunnel. Plus le tunnel est grand, plus il y a de plots à couler, à moins que la zone ne soit déjà dallée, ce qui peut laisser supposer qu’elle soit plane et de niveau. Toute autre surface réclame de manier la bétonnière ou de faire appel à une toupie !
Le même principe que des platines d’ancrage
Les goujons d’ancrage fonctionnent ensuite comme des platines de fixation traditionnelles. Ils se fixent solidement dans les plots. Puis, on insère les arceaux tubulaires dans les platines. Et, enfin, on recouvre l’intégralité des arceaux de la bâche PVC que l’on fixe dessus.
Une solution assez coûteuse, forcément chronophage si vous, professionnel, vous y attelez vous-même… Mais qui présente l’intérêt d’être adaptée à n’importe quel type de sol.
3/ L’amarre à vis, un bon compromis lorsque le sol est moins qualitatif
Un système intéressant lorsqu’on n’est pas sûr de la qualité de son sol ! Les amarres à vis font effectivement la différence car elles s’adaptent assez bien aux sol durs et plus caillouteux, même si elles échoueront forcément si vous tombez sur de la pierre. Le principe est simple :
- Au pied de chaque arceau tubulaire, vous prévoyez de fixer une amarre à vis.
- Cette amarre à vis se fixe dans le sol avec une clé de pose.
- En glissant la clef de pose avec sa large poignée dans l’amarre, on tourne en vissant l’amarre dans le sol.
- On enfonce ensuite l’arceau tubulaire dans l’amarre.
Le processus est facile à mettre en œuvre et permet de contourner les problèmes que posent certains sols un peu caillouteux. Le tout, en évitant de couler du béton !
4/ L’amarre à grappin, prime à la polyvalence
Enfin, dernier système de fixation : l’amarre à grappin. Elle permet de cramponner les abris toile au sol de façon très solide et durable. L’amarre à grappin se pose sur tous les sols, sauf les sols durs (le béton ou la roche) – et elle se montre aussi plutôt performante dans les sols sablonneux. On peut la poser sur un enrobé, par exemple, en préperçant l’enrobé : elle descend à environ 50 cm.
Comment se pose une amarre à grappin pour tunnel ou serre professionnelle ?
Elle consiste en une tige métallique d’environ 50 cm, donc, et d’un collier spécifique qui permettent de fixer la structure du tunnel au sol lorsque la bâche n’est pas enterrée, à l’instar de l’amarre à vis. A l’aide d’un petit outil de frappe, on enfonce l’amarre dans le sol à travers le collier qui doit, évidemment, enserrer une entretoise de sol de la structure du tunnel. Une fois l’amarre complètement enfoncée, on utilise un outil de frappe long qui, lui, va permettre à l’extrémité de l’amarre, dans le sol, de libérer les trois tiges métalliques qui forment le grappin.
Il s’agit d’un ancrage plus physique que les autres, qui réclame de jouer de la masse. Mais très intéressant parce qu’il s’adapte assez facilement à des sols variés. Le mieux et le plus facile étant sur sol meuble, bien entendu !