Ciaran. Le nom de cette tempête est sur toutes les lèvres. Des vents qui ont dépassé les 200 km/h en Bretagne et avoisiné les 150 km/h dans la région parisienne, plus d’un million de foyers privés d’électricité, des personnes évacuées, des arbres arrachés, de très importants dégâts matériels… Et même un mort, malheureusement. Cette tempête Ciaran est le genre de cauchemar que l’on ne fait qu’à Halloween. D’ailleurs, nombreux sont nos clients à nous avoir contactés pour évoquer la toiture arrachée de leur abri de jardin ou de leur garage.
Avec, toujours, la même question : que faire pour éviter, à l’avenir, qu’une tempête ne mette l’abri de jardin par terre ? Quelles sont les précautions à prendre… et peut-on vraiment en prendre ? Y a-t-il des choses à faire ?
Voici quelques éléments de réponse.
Face à une tempête comme Ciaran, l’abri de jardin ne résiste pas toujours… Comment faire pour le renforcer ?
Chez FRANCE ABRIS, à chaque tempête, on se prépare malheureusement à répondre à des clients en détresse… Et oui, le vent et l’abri de jardin ne font généralement pas bon ménage. Si un cabanon ou un chalet a tout à fait la capacité de résister à de belles bourrasques, il ne peut souvent pas grand-chose face à un épisode particulier, comme cette tempête Ciaran. Pas grand-chose… mais pas rien non plus. Car, oui, il existe quelques précautions à prendre, qui peuvent permettre de renforcer votre structure, tout en lui offrant quelques chances supplémentaires.
1/ L’ancrage dans le béton, un IMPÉRATIF !
C’est une évidence, mais il n’est jamais inutile de la rappeler… Pour éviter qu’un abri de jardin ne s’envole, il lui faut être ancré dans le béton. L’ancrage en pleine terre n’est jamais suffisant. Les kits de soubassement parfois fournis avec l’abri de jardin ne garantissent pas la solidité de la structure en cas de tempête. La seule alternative autorisée ? Les plots béton.
La tempête Ciaran a dépassé 200 km/h…
Pour le reste, il ne faut pas se poser de question si l’on sait habiter dans une région sujette à des vents importants. En Bretagne, à la pointe du Raz, la tempête Ciaran a dépassé 200 km/h… 200 ! Dans ces conditions, il faut couler une vraie dalle béton en tenant compte des dimensions de l’abri de jardin. Et en prévoyant de solides tire-fonds pour fixer la structure au sol.
La résistance de l’abri dépend de son ancrage, de sa position et de la nature des vents
Alors, certes, si des bourrasques soufflent à 200 km/h dans votre jardin, béton ou pas béton, vous ne partirez pas gagnant… Mais les cabanes de rangement mentionnent souvent une résistance aux vents jusqu’à 135 ou 150 km/h. Si cette mention est purement marketing, puisque tous les vents ne se valent pas et que tout dépend de l’installation et de la position de votre cabanon de jardin, elle est tout de même un bon indicateur des qualités du kit.
2/ Le kit anti-tempête, plutôt que les simples lames
Deuxième précaution à prendre si vous avez peur d’avoir une nouvelle tempête Ciaran à affronter à l’avenir : le kit anti-tempête. Celui-ci prend la forme d’un câble en acier, qu’il s’agit de fixer dans les chevrons de la toiture, mais aussi dans les madriers de la paroi et, enfin, dans le béton, au sol. Mais attention : un seul câble ne suffit pas ! Il faut en poser un à chaque coin du chalet ou de la cabane de jardin.
L’objectif est simple : lier ensemble et dans le béton l’intégralité de la structure de l’abri, toiture et murs. Ainsi, le vent a beaucoup plus de mal à soulever et arracher la toiture de l’abri.
Et les lames anti-tempête ?
Certains cabanons proposent des lames anti-tempête. Celles-ci prennent la forme de tasseaux de bois d’une bonne taille que l’on fixe à la verticale dans chaque coin du chalet et qui lient les madriers entre eux. Sachez que c’est parfaitement inefficace en cas de tempête, puisque c’est la toiture qui est le point de faiblesse de l’abri. Et qu’il n’y a que le béton pour le solidifier réellement.
Des kits anti-tempête existent pour les abris en bois composite, mais aussi pour les chalets en bois. Ceux-ci sont équipés de ressorts d’absorption qui doivent amortir les tensions exercées sur le bois, un matériau vivant qui bouge avec le temps.
3/ Faire attention aux auvents et aux ouvertures
On a parfois peur que le vent souffle l’abri comme le grand méchant loup le fait de la maison de paille… Ce n’est probablement pas impossible ; mais c’est rare. Et ce n’est pas pour cette raison que nos clients nous contactent après le passage d’une tempête comme Ciaran.
Le vent peut souffler sous l’auvent
Le problème habituel, c’est la toiture. Lorsque le vent peut s’engouffrer et tourbillonner sous la toiture, celle-ci peut s’envoler en quelques secondes. Et atterrir, au mieux, dans le jardin sans dégâts ; au pis, dans le jardin d’un voisin.
N’oubliez pas de fermer vos portes et fenêtres
C’est ce qui rend plus fragiles les abris de jardin avec auvent. Le vent peut souffler la toiture en poussant sous l’auvent. Et c’est aussi la raison pour laquelle on vous intime de fermer toutes vos ouvertures aussi hermétiquement que possible lorsqu’une tempête approche. Vous avez oublié la porte ouverte ? Catastrophe. Le vent pourra souffler à l’intérieur et arracher la toiture.
Pensez impérativement à fermer les fenêtres et les portes.
4/ L’emplacement, un aspect important
Affronter les vents, c’est risqué. Les éviter, c’est bien mieux ! Le meilleur moyen de garder son abri solidement ancré au sol, c’est encore d’éviter de le confronter aux difficultés climatiques. Comment ? En choisissant un emplacement optimal. Si vous montez votre abri au milieu du jardin, sans rien autour ou, à l’inverse, sous les arbres, vous risquez de le retrouver en piteux état après le passage d’une future tempête Ciaran.
En revanche, si vous le placez près de la maison, à l’abri des vents dominants… Vous construisez sa solidité de demain ! Moins de vent, moins d’agressions extérieures… Plus de tenue dans le temps !
5/ Prenez les devants : pensez à l’assurance en cas de tempête !
Vous avez régulièrement des épisodes de vents prononcés ? N’attendez pas la catastrophe… Et étudiez avec votre assurance la possibilité de souscrire à une garantie dépendance de jardin, vous indemnisant en cas d’avarie ou, pis, de catastrophe naturelle.
Notez qu’il faut habituellement avoir un abri de jardin monté sur dalle béton et fermé par des portes et des fenêtres verrouillables pour pouvoir en profiter. Par ailleurs, si la garantie n’est activable qu’en cas de catastrophe naturelle, vous ne serez pas couvert si cet état de catastrophe naturelle n’est pas déclaré.