Le shedworking fait parler. Ce phénomène ne s’est pas encore imposé en France, mais il se développe chaque jour un peu plus pour diverses raisons. Prolongement logique de la tendance toujours plus affirmée (et revendiquée !) du télétravail, il consiste à ramener son activité professionnelle chez soi, dans un micro bureau de jardin aménagé ou dans un chalet pro.
Les télétravailleurs ont pu éprouver leurs méthodes durant le COVID. Le constat est sans appel : quand on est en maison, travailler dans un bureau dédié, à part entière, à une activité professionnelle relève parfois d’une gageure. La pièce n’est pas forcément adaptée ni au travail en question, ni à toutes les activités ; elle n’est pas toujours assez grande ; elle peut être bruyante…
Et l’on se prend parfois à rêver d’une cabane au fond du jardin où l’on pourrait télétravailler en paix… C’est le shedworking !
Avec le shedworking, le télétravail se passe désormais dans un micro bureau de jardin ou dans un chalet pro installé au fond du jardin !
FRANCE ABRIS propose depuis de nombreuses années des solutions, d’abris et de chalets permettant de faire du shed working. Ces solutions sont des bureaux de jardin en kit, en bois, qui permettent de créer très simplement un environnement de travail unique à domicile. Pour s’équiper et faire du home office en toute tranquillité !
Le shedworking, une tendance qui s’impose chez les Anglo-Saxons
2,5 millions. Selon Emma Jones, une entrepreneuse spécialisée dans le télétravail interrogée par le Guardian, il y aurait 2,5 millions d’activités professionnelles gérées, menées et développées à domicile outre-Manche. Et c’est sans compter les salariés qui, de plus en plus, négocient des jours de télétravail avec leur direction. La suite logique d’une telle tendance ? C’est le shedworking, évidemment. Le travail dans un micro bureau de jardin ou un chalet pro à domicile. « Nous avons constaté une augmentation significative du nombre de propriétaires d’entreprises s’installant dans leur jardin pour gérer leur activité », continue Emma Jones.
La chambre d’amis, la pièce n°1 pour le télétravail
Alors, évidemment, la solution qui reste toujours la plus prisée pour organiser son home office, c’est le bureau DANS la maison. La chambre d’amis, en somme. « Nos enquêtes suggèrent que la chambre d’amis reste, en effet, l’espace de télétravail le plus populaire. Mais elle est désormais suivie de très, très près par le bureau de jardin. » Logique : tous les télétravailleurs ne sont pas en maison avec jardin. Tous n’ont pas non plus un extérieur suffisamment spacieux. Et tous n’ont pas le budget nécessaire à ces aménagements !
Le bureau de jardin, c’est une pièce réellement dédiée au travail
Mais cette chambre d’amis présente de nombreux inconvénients :
- Elle est généralement aménagée en chambre d’amis, pas seulement en bureau, justement, avec un mobilier volumineux – par exemple, un canapé convertible, en plus du bureau pour travailler ;
- Sa surface peut être suffisante… ou pas ! Car l’on peut avoir besoin d’un bureau avec une remise attenante pour faire du stockage plutôt qu’une pièce seule et simple ;
- Elle est aussi dans la maison, à proximité d’autres chambres et pièces, potentiellement très exposée au bruit du foyer (et des enfants notamment !) ;
- La chambre d’amis ne permet pas d’avoir pleinement la paix quand on le souhaite vraiment. Elle est accessible par les autres membres du foyer ;
- Et elle grignote de la place en intérieur, place dont vous pouvez avoir besoin par ailleurs pour d’autres projets d’aménagements.
- Enfin, toutes les activités professionnelles ne peuvent être pratiquées dans une telle pièce. Qui accueille un client dans une chambre d’amis ?
Rien à voir, donc, avec le shedworking dans un micro bureau de jardin ou dans un chalet pro… Ces derniers sont pensés pour le travail, quelle que soit l’activité pratiquée. Ils proposent une grande variété de formats dans toutes les dimensions pour s’adapter à tous les business !
Le micro bureau de jardin, une tendance qui vient de loin
Si la tendance paraît nouvelle, mue par la transformation progressive de la manière de travailler, le mythe du travailleur au fond du jardin, dans un bureau, une cabane, un chalet existe depuis bien longtemps. Ce fond du jardin, c’est la tranquillité, dans l’imaginaire collectif. L’article du Guardian évoque d’ailleurs les nombreux artistes et écrivains qui, de tout temps, ont trouvé refuge à quelques encablures de leur domicile… L’écrivain jeunesse Roald Dahl, le philosophe Henry Thoreau, Henry Moore, sculpteur, voire le poète Williams Cowper qui, lui, aurait même eu une chambre à bouder en extérieur, espace privilégié où broyer du noir loin de toute société.
Le retour à « une tradition du travail à la maison »
Un auteur, journaliste pour The Independent, Alex Johnson, a d’ailleurs étudié en profondeur le phénomène du shedworking, publiant un ouvrage, Shedworking : The Alternative Workplace Revolution. C’était en 2013, le travail d’un visionnaire à sa manière. « La révolution industrielle a transformé l’organisation du travail », écrit-il. « Aujourd’hui, la majorité d’entre nous est contrainte de se déplacer tous les jours pour se rendre dans des « bureaux-usines » avant de rentrer chez soi. Le shedworking est, selon moi, un retour à une tradition du travail à la maison et des industries familiales qui existaient auparavant. »
Un critique britannique, Gregory Johnson, résume ainsi ce travail et ce mouvement de fond en analysant l’ouvrage : « Ce livre examine la raison pour laquelle avoir son bureau dans un abri de jardin est une manière plus écologique de travailler, améliore l’équilibre vie-travail et accélère la productivité. »
Les atouts du shedworking en chalet pro ?
Cela nous amène à nous pencher sur les atouts du shedworking, qu’évoquent Emma Jones et Gregory Johnson.
- Le meilleur équilibre entre la vie personnelle et le travail.
- La productivité, des études mettant en avant une meilleure concentration et une plus grande satisfaction du télétravailleur.
- L’organisation professionnelle, bien meilleure que dans une chambre d’amis.
- Et l’impact écologique !
Un impact écologique énorme selon les spécialistes
Car ce dernier point est forcément l’un de ceux avancés par les partisans du bureau de jardin ! « C’est bien plus vert de déplacer des mots, des nombres et des idées plutôt que de déplacer des personnes », détaille Lloyd Alter, expert architectural, dans ce même article du Guardian. « Aux Etats-Unis, presque tout le monde conduit pour aller au travail. » Résultat : le shedworking aurait un impact écologique énorme si les Américains s’y mettaient, avec une réduction monumentale de la consommation de carburants. Les déplacements entre le domicile et le lieu de travail représenteraient 98% de l’empreinte carbone de chaque employé. Et les télétravailleurs utiliseraient moitié moins d’électricité que les salariés traditionnels se rendant au travail.
Réduire les dépenses liées à l’installation d’une activité libérale
Mais ce n’est pas tout… Sur le plan financier, le shedworking a un bel impact pour tous les entrepreneurs qui décident de lancer une activité. On le sait, aujourd’hui, la question du bureau ou du local n’est pas à prendre à la légère pour ces professionnels. Louer des bureaux, c’est dépenser beaucoup… Acheter ? Dans le contexte actuel, mieux vaut avoir les reins solides. Reste le coworking pour les professions libérales ou ceux qui n’ont pas besoin de passer leurs journées devant un ordinateur. Certes. Mais le micro bureau de jardin ou le chalet pro permettent, eux, d’investir une somme réduite (par rapport à ce que représenterait un achat immobilier ou la dépense d’un loyer sur plusieurs années). Mieux, ils valorisent la maison et le terrain familiaux !
Du côté des salariés, attention tout de même… Les études montrent le double impact du télétravail. Un à deux jours de home office par semaine auraient tendance à améliorer la productivité. Mais plus, sur le long terme, ferait sensiblement baisser cette dernière !
FRANCE ABRIS : pionnier du shedworking en France avec ses bureaux de jardin et chalets pros
A FRANCE ABRIS, cela fait des années que l’on accompagne les télétravailleurs dans leurs projets de bureau de jardin, de cabane… de shedworking. Avec une sélection de micro bureaux et de chalets pros qui se divisent en trois catégories :
- Les micro bureaux de jardin, qui sont des cabanons bois en madriers de petite taille, petite surface, petites dimensions.
- Les chalets pros, qui peuvent prendre la forme de chalets bois pour le télétravail, un peu plus grand, proposant entre 8 et 12 m².
- Et les bureaux de jardin les plus vastes, de plus de 20 m², qui proposent deux ou trois pièces à aménager avec des fonctionnalités qui les rapprochent du petit appartement.
La cabane au fond du jardin, l’abri du shedworking
Ce n’est pas la solution que nous priorisons pour un shedworking durable et efficace. Néanmoins, lorsqu’on doit faire un peu de télétravail et se mettre au calme de temps en temps dans la journée, la cabane de jardin peut faire l’affaire. Pas n’importe laquelle, bien entendu ! Les cabanons peuvent vite devenir des espaces invivables… Non, si vous voulez un micro bureau de jardin, choisissez un modèle :
- en bois, c’est évident, pour le comportement thermique ;
- en madriers de 19 mm, le minimum, pour la durabilité de la structure ;
- avec une ouverture, qui permet d’avoir un peu de lumière naturelle à l’intérieur.
Le cabanon… pourquoi pas ?
L’intérêt de ces cabanons de home office, c’est qu’ils se créent très vite et très facilement. Le prix demeurera entre 500 et 1500€ dans la plupart des cas. Si vous optez pour un modèle de moins de 5 m² de surface de plancher, vous n’aurez pas de démarches administratives, ni de taxe supplémentaire à payer. Ils restent discrets et ne prennent quasiment pas de place en extérieur. Et si, un jour, vous n’en avez plus l’utilité… rappelez-vous qu’ils ont tout pour être des cabanes de jardin traditionnelles !
Le chalet pro, l’équivalent de l’atelier pour une activité professionnelle
Plus adapté au télétravail sur la durée, le chalet pro doit permettre de créer un bureau en extérieur. Ce chalet présente généralement des caractéristiques assez classiques. Sa surface autorise l’aménagement d’un bureau confortable à l’intérieur : c’est la raison pour laquelle on recommande une dizaine de mètres carrés. L’équivalent de ce que pourrait faire votre chambre d’amis dans la maison ! Comme il est essentiel, pour une activité sédentaire, de ne pas trop souffrir des variations de température, le bois est LE matériau indispensable, tout comme les madriers dans une épaisseur maximale. Peut-être faudra-t-il amender l’isolation de la structure ? A vous de voir.
La lumière, un aspect important du chalet pro
Pour le reste, faites attention aux ouvertures et à la sécurité, l’un entraînant l’autre. Tenez compte du climat et de l’exposition, bien sûr. Mais, si vous le pouvez, faites aussi en sorte de profiter d’une belle lumière naturelle à l’intérieur du bureau. C’est important pour le confort du shedworking ! Tout en restant vigilant à la manière dont vous allez pouvoir sécuriser et fermer votre chalet pro.
Le bureau de jardin grand format
C’est le choix ultime. Celui qui vise à s’installer, vraiment, dans son jardin comme dans un bureau à part entière. Le bureau de jardin grand format fait généralement plus de 20 m². Cela signifie qu’il propose : ou une pièce unique très vaste et lumineuse, autorisant toutes les envies sur le plan du mobilier. Ou deux pièces distinctes (voire plus), une principale assez grande, une autre secondaire plus petite. Espace de stockage, salle d’attente, kitchenette, pièce de repos… Il existe bien des manières d’exploiter cette répartition.
Quand le télétravail dans le jardin valorise son bien immobilier…
En somme, on parle ici d’un véritable petit appartement. Et, si le micro bureau de jardin peut ultérieurement être transformé en cabane de rangement pour le jardin, ce petit appartement, lui, pourra toujours devenir un salon d’été, un pool house, un logement à louer… C’est bien l’avantage du shredworking : il permet d’aménager SON jardin. Donc de valoriser… SON bien immobilier !