La sécheresse. Le mot est sur toutes les lèvres alors que la pluie se fait déjà rare en ce mois de mai. Il y a un an, la situation semblait similaire. Alors, forcément, pour les amoureux du jardin, c’est encore un petit casse-tête à résoudre. Lorsqu’il est interdit d’arroser sa pelouse, par exemple, ou de remplir sa piscine, il faut parfois se résoudre à sacrifier son extérieur.
A moins d’avoir un récupérateur ? Et oui, le récupérateur permet de capitaliser sur les périodes aux fortes pluies afin de compenser les périodes de sécheresse. C’est la raison pour laquelle de plus en plus de nos clients installent, en complément de leur abri de jardin, un récupérateur adapté. Ce dernier doit permettre de récupérer les eaux des gouttières de la maison…
… ou celle de l’abri !
Profiter de son abri de jardin pour installer un récupérateur d’eau : avec la sécheresse, ce duo devient peu à peu incontournable !
Pensez-y : au moment de choisir votre abri de jardin ou votre garage sur FRANCE ABRIS, réfléchissez conjointement aux récupérateurs d’eau qui pourraient s’adapter à la structure. L’idéal reste, évidemment, de récupérer les eaux de pluie de votre habitation, mais il est possible de profiter aussi de son chalet de rangement ou de cet espace où vous garez la voiture. Lorsque l’abri ou le garage sont assez vastes et équipés de gouttières, il est très facile d’optimiser la récupération !
Une situation hydrologique handicapante pour les amoureux du jardin : ils veulent de l’eau !
« Rien ne vaut des pluies régulières sur une zone plus large. » La sentence est signée d’un prévisionniste de Météo Gard, Julien Sugier, interrogé par France 3. C’est tout le problème dans de nombreux départements : il a plu ces derniers mois, mais de manière trop souvent localisée et abondante. Ainsi, « il est tombé depuis le 1er mai à la station de Nîmes-Courbessac près de 57 mm, soit autant de pluie que sur les mois de janvier, février, mars et avril réunis », continue ce météorologiste. Pour autant, « ce cumul de pluies ponctuelles n’est pas de nature à changer vraiment la situation hydrologique dans l’immédiat dans le Gard ».
De très nombreux départements sont concernés par des restrictions d’eau
Résultat : cette situation hydrologique s’avère mauvaise. Très mauvaise. Et c’est le cas dans le Gard, mais aussi dans d’autres départements, comme les Pyrénées Orientales, le Var ou les Bouches-du-Rhône. De nombreux autres départements sont également concernés par des mesures restrictives plus ou moins renforcées selon le seuil d’alerte. Dans l’Ain, par exemple, un arrêté préfectoral frappe plusieurs secteurs proches de Lyon. Il y est interdit de remplir les piscines (mais la mise à niveau y est autorisée), de laver sa voiture à domicile ou d’utiliser un nettoyeur haute-pression. L’arrosage au goutte-à-goutte est toléré de 18h à 11h, celui du potager n’est permis qu’entre 21h et 9h…
Le récupérateur d’eau de pluie et le garage ou l’abri de jardin, une solution efficace
Dès lors, les jardiniers doivent s’adapter. Et trembler pour leurs cultures ! Heureusement, il existe des solutions. Parmi elles, l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie. Lorsqu’on possède un abri de jardin suffisamment vaste, un garage, voire un carport, que ceux-ci sont équipés de gouttière (même s’il est toujours possible d’en ajouter à son cabanon), on ne peut que conseiller de profiter de leurs belles pentes de toit pour récupérer toute l’eau tombée durant l’hiver. Et si, en plus, vous parvenez à le relier aux évacuations de votre habitation… vous êtes définitivement gagnant !
Certains créent une cuve en béton enterrée
Il en existe de plusieurs sortes et de diverses qualités. Tous ne sont pas adaptés aux mêmes usages ! Ainsi, la création d’une cuve en béton vous permettra de remplir votre piscine, ce qui n’est pas autorisé avec un récupérateur en polyéthylène. Cette cuve, en revanche, impliquera un investissement beaucoup plus important de votre part. Les prix évoqués sur Internet ? Entre 3000 et 10 000€. Avec une équivalence approximative d’1€ pour 1L. Faites le calcul pour une cuve de 5000L…
D’autres se contentent d’une citerne autoportante ou d’un récupérateur en polyéthylène relié à l’abri ou au garage
Fort heureusement, lorsqu’on souhaite profiter de son abri ou de son garage et de leur récupérateur d’eau de pluie, on peut se contenter de modèles beaucoup plus accessibles. Pour moins de 100€, vous pouvez accéder à un récupérateur de 120L, qui peut permettre l’entretien d’une terrasse ou d’un petit jardin et un arrosage d’agrément. C’est mieux que rien ! Les citernes souples sont également assez peu onéreuses. Des modèles autoportants de 5000L sont disponibles à 500€.
Sur un abri ou un garage, c’est plus simple et moins cher !
Si le kit de raccordement à la gouttière n’est lui non plus pas cher, ce sont parfois les à côtés qui grèvent la facture : les pompes, les outils de filtration, la nécessité ou non de faire intervenir un professionnel pour la pose…
C’est d’ailleurs tout l’intérêt de greffer un récupérateur d’eau de pluie à son abri de jardin ou à son garage : lorsqu’on est bricoleur, l’installation s’avère plutôt facile… et, ce faisant, économique ! Ce peut être un bon moyen de commencer, avant de s’attaquer au récupérateur de l’habitation principale si le système convainc.
Les précautions d’usage pour votre récupérateur
Attention ! Il faut tout de même connaître l’environnement législatif de la récupération d’eau de pluie en environnement extérieur avant de se lancer.
- « L’eau de pluie peut être récupérée pour un usage domestique, hors consommation alimentaire. »
- « Vous pouvez utiliser l’eau de pluie librement à l’extérieur de votre habitation, notamment pour arroser votre jardin ou nettoyer votre voiture. »
- L’eau de pluie doit avoir ruisselé sur une toiture qui n’est pas accessible (en-dehors d’opérations d’entretien et de maintenance).
- La cuve de stockage de l’eau doit être enterrée ou hors sol.
- Il est interdit de lui appliquer un quelconque produit antigel durant l’hiver.
Déclaration en Mairie ou non ?
- Important : vous devez faire une déclaration d’usage, en Mairie, auprès du service assainissement, si votre récupérateur d’eau de pluie est raccordé au réseau d’assainissement collectif.
- Vous devez poser une plaque signalétique avec inscrit dessus : « Eau non potable ».
- Le robinet doit pouvoir être verrouillé et ne s’ouvrir qu’avec un outil qui n’est pas fixé en permanence sur le récupérateur.
- Tous les six mois, il est préconisé de vérifier la propreté des équipements et leur état général.
- Par ailleurs, une fois par an, vous devez vidanger la cuve, la nettoyer, la désinfecter et réviser les robinets et ou outils de filtration.
Il faut surtout faire attention à une situation : les « cas de risque de contamination du réseau public de distribution ». Soyez vigilants !
Quel abri de jardin ou quel garage pour votre récupérateur ?
Si votre projet consiste à installer un récupérateur d’eau de pluie en même temps que votre garage ou votre abri de jardin, penchez-vous précisément sur les différents modèles d’abris à privilégier.
Le type
On recommande l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie pour les structures de type : garages, chalets et carports. Ces dernières prennent la forme de maisonnettes suffisamment spacieuses, avec une hauteur de faîtage assez importante pour être en règle avec la législation.
La surface
Difficile d’imaginer un récupérateur sur un petit cabanon de rangement. D’autant que ces derniers ne sont généralement pas équipés de gouttières. En revanche, sur un chalet bois de 15 ou 20 m², sur un garage d’une surface équivalente, voire un carport (ils ont souvent un système d’évacuation des eaux), c’est beaucoup plus envisageable. Et efficace !
La toiture
Les structures à toit plat sont équipées d’un système d’évacuation des eaux, ce qui facilite la greffe du récupérateur. Un toit monopente, lui, présente l’intérêt d’un pignon simplifié. Le toit double pente, lui, s’épargne souvent les gouttières, la pente double suffisant à évacuer efficacement la pluie. Pour autant, lorsque les pans en ont, ils permettent un remplissage très efficace de votre cuve ou de votre citerne.
Vous savez tout ! Désormais, vous aurez de quoi éviter les restrictions estivales pour entretenir correctement votre jardin tout au long de l’année !