Un ouvrage métallique se compose généralement d’une ossature en acier galvanisé.
La galvanisation consiste à recouvrir d’une couche de zinc, l’alliage de fer et de carbone que constitue l’acier. A cette structure en métal s’ajoutent aisément des bardages pour fermer totalement ou en partie, et une toiture simple ou double pente. Également disponible en option, vous avez le choix de profiter d’un traitement anti-condensation ou de modifier le coloris.
Grâce aux abris métalliques rehaussés, vous pouvez bénéficiez de 50 cm supplémentaires en hauteur utile afin d’y placer vos engins les plus volumineux.
Parfaitement modulables, vous opterez éventuellement pour un toit monopente incliné à 10 % afin de faciliter l’évacuation des eaux pluviales. Il est également possible de rajouter deux pignons et le pan arrière pour fermer aux trois-quarts, ainsi que des travées supplémentaires. La surface unitaire d’un carport métallique s’élevant jusqu’à 48 m2, il est ainsi possible d’en multiplier sa surface par 2, 3 ou même 4 !
Votre activité change ? Très facilement, vous démonterez et déplacerez votre abri en métal ou vous y ajouterez un portail à deux vantaux pour faciliter l’accès.
Pourquoi choisir un bardage bois pour un abri métallique ?
Le bardage bois offre une finition plus esthétique à votre hangar. Votre bâtiment métallique est, tout de suite, plus chaleureux et authentique. Peu contraignant techniquement du fait de sa légèreté et de sa souplesse, il s’associe bien au métal ou au béton.
Matériau durable, souple et écologique, le bois s’inscrit dans une prise de conscience générale par rapport aux enjeux environnementaux. Il est recyclable, et sera facilement réutilisé en tant que panneaux de particules.
De plus, et contrairement à ce que l’on imagine, le bois conduit peu la chaleur. Ainsi, si un incendie se déclare, il offre un délai suffisamment long pour quitter les lieux. En effet, lors de sa combustion, le bois forme une croûte carbonisée qui freine naturellement son évolution.
D’ailleurs, au Japon, cette méthode ancestrale nommée “Shou Sugi Ban” revient à la mode pour la construction de maisons individuelles. Ce procédé consistant à brûler des planches sur 2 à 3 mm d’épaisseur, apporte au bois une barrière naturelle contre les insectes et l’humidité.
De manière plus traditionnelle, le bois Douglas, produit en France, est reconnu pour sa résistance élevée aux agressions extérieures. Ce résineux originaire des Etats-Unis, présentant généralement une couleur rouge, constitue un excellent choix pour habiller votre ouvrage métallique.
Dans tous les cas, préférez un bois autoclavé pour une protection renforcée. Le traitement par autoclave consiste à insérer la matière dans un récipient hermétique, puis à l’imprégner en profondeur avec un produit de préservation. Après séchage sous abri, le bois devient alors imputrescible et résistant aux assauts des insectes et des champignons.
Quelle toiture pour abri métallique ?
Une des solutions les plus courantes pour tous types de bâtiments est la toiture bac acier. Légère et durable, elle se retrouve aussi bien sur des bâtiments industriels que sur des habitations privées, alors pourquoi ne pas profiter de ses avantages pour votre hangar ?
Cette tôle d’acier nervurée ou ondulée s’utilise notamment dans la réalisation d’une couverture sèche, c’est-à-dire comme composant final. Elle est également employée en panneaux sandwich. Agrémentée d’une couche de matériau calorifuge, elle offre une meilleure isolation thermique. Enfin, le bac acier peut aussi jouer le rôle de support d’étanchéité sur lequel sera déposée une toiture végétale par exemple.
Votre choix final dépendra, bien évidemment, de l’usage que vous souhaitez faire de votre abri métallique. Que vous souhaitiez y installer du bétail, du matériel ou des véhicules, vos besoins seront différents. Quoi qu’il en soit, prévoyez un délai de séchage de la dalle béton d’environ 20 jours et renseignez-vous préalablement auprès de votre mairie pour connaître les autorisations nécessaires.