Jardins partagés, jardins ouvriers, jardins associatifs… Dans les municipalités de l’Hexagone, leur nombre augmente d’année en année, porté par une demande toujours plus élevée. En Île-de-France, par exemple, on en recensait 1064 en 2015. Ils étaient 1303 en 2019 et une poignée au début des années 2000. Le phénomène ne concerne pas uniquement la capitale, puisque les villes de province créent également de nombreux lopins de terre partagés : à Lyon, à Bordeaux, à Toulouse, mais aussi dans des villes de taille plus modeste, comme à Soissons ou Pontivy, puisque leur projet de jardins familiaux nous avait, à l’époque, intéressé. Or, qui dit potager, dit forcément… abri de jardin. Oui, c’est inévitable. Et c’est pourquoi on vous pose la question aujourd’hui : quel abri de jardin choisir pour un potager collectif ?
Comment choisir l’abri de jardin de son potager collectif ou de son jardin partagé ? Explications.
Ce sont des photos que nous avons reçues il y a deux semaines. La ville de Soissons nous a envoyé des images des abris de jardin qui doivent équiper des jardins partagés que la municipalité a créés. Ce sont des petites structures bien intégrées dans leur environnement qui vont permettre de faciliter l’usage des potagers pour les familles qui viendront travailler la terre chaque jour ou quelques fois dans la semaine.
À Soissons, on crée des jardins partagés
En 2019, Soissons avait déjà inauguré plusieurs espaces de jardins partagés avec un site bien aménagé : cabanon, puit, places de stationnement, bac à compost… À l’époque, l’adjointe à la vie des quartiers expliquait clairement ce projet de jardin familial dans un média local : « L’idée de créer ces jardins partagés s’inscrit dans notre volonté de reconnecter l’homme et la nature. Il s’agit du premier jardin de ce type à Soissons, il se veut être un lieu expérimental sur lequel nous souhaitons que les jardiniers pratiquent un jardinage biologique, convivial et respectueux. »
Les jardins partagés doivent proposer tout le confort du jardinier : l’accès, la source, mais aussi l’abri !
Une expérience qui, semble-t-il, s’est avérée positive et a généré de nouveaux projets. Une chose est sûre, si l’on veut que les jardiniers puissent réellement s’investir dans leur potager et expérimenter ce jardinage biologique, il leur faut des infrastructures adaptées. Ces infrastructures adaptées, la Mairie l’a bien compris, c’est : un accès facilité (à pied, à vélo, etc.) ; une source d’eau pour arroser ; le composteur pour nourrir la terre… mais aussi, et enfin, un abri de jardin adapté.
Pourquoi un abri de jardin dans un potager familial ou associatif ?
Les jardins ouvriers ou les jardins partagés, quel que soit leur statut ou la façon dont ils sont utilisés, ont besoin d’espaces de rangement. Certains proposent une unique parcelle en libre accès, mise à disposition d’une association de quartier dont les adhérents vont pouvoir venir cultiver la terre. Dans ce cas, un abri de jardin peut faire l’affaire. D’autres louent à des particuliers, ou leur mettent à disposition un lopin de terre à cultiver avec des règles à respecter, auquel cas un cabanon de rangement par parcelle peut s’avérer utile.
Lorsqu’on habite en appartement, comment imaginer travailler sur un potager partagé sans abri ?
Pourquoi utile ? C’est l’évidence. Le principe du jardin partagé… c’est que vous ne l’avez pas chez vous. Dès lors, vous n’allez pas transporter vos outils ou votre terreau à chaque fois que vous allez cultiver la terre, biner, bêcher, planter ou désherber. C’est encore plus le cas si vous habitez en appartement, sans cave, ni garage à disposition. Bref, l’abri de jardin ou le petit cabanon sur place devient absolument impératif ! Pour :
- des raisons pratiques, afin de pouvoir travailler la terre convenablement ;
- des raisons de sécurité – on ne laisse pas des outils trainer par terre là où des enfants peuvent venir et se blesser avec ;
- et des raisons durables et financières… Un outil laissé dehors, en proie aux agressions extérieures, ça rouille et ça ne dure pas bien longtemps.
Le cabanon s’aménage comme on le souhaite
Avec un petit cabanon de rangement, il est possible d’entreposer le matériel en intérieur, dans un espace abrité et sécurisé. Un espace que l’on peut, en outre, aménager à loisir avec des étagères et des rangements variés ! Que demander de plus ?
Quels qualités doit avoir ce cabanon de rangement ?
Mais penchons-nous plus précisément sur les qualités de ces cabanons que l’on retrouvera dans les jardins partagés ou ouvriers. Qu’en est-il de ces abris que la Mairie de Soissons a installés sur ses parcelles ? La référence du modèle en question se rapproche de l’ID3270. Les critères essentiels ?
- Une petite surface, inférieure à 5 m².
- Une solidité structurelle.
- Un accès sécurisé.
- Et, de plus en plus, pour les municipalités… du bois, tout simplement.
Une petite surface de moins de 5 m²
La petite surface, c’est clair : les parcelles de ces jardins sont exiguës. Impossible de sacrifier trop de place au béton et à l’abri (car, oui, il faut une dalle béton pour monter et sécuriser le cabanon de potager). Visez un abri de moins de 5 m², ces abris sans autorisation pour les particuliers. Pour un potager, ils sont largement suffisants puisqu’on y entrepose aisément tous les outils nécessaires à l’entretien du terrain.
Les madriers qui assurent la solidité structurelle du cabanon
La solidité structurelle, quant à elle, ne doit pas être un vain mot. Les abris sont petits. Souvent, la petitesse s’accompagne d’une moindre qualité. Cela ne doit pas être le cas. Cela signifie, par exemple, que votre abri potager de petite taille doit être conçu en madriers. C’est le cas de ces cabanons à Soissons, qui sont faits en madriers de 19 mm. Madriers et petite surface garantissent une bonne tenue à l’ouvrage ! Et cette bonne tenue permet d’imaginer, si l’entretien suit, une durée de vie tout à fait satisfaisante.
Avec une serrure à clé, l’abri est assez sécurisé
La sécurisation est un point intéressant. Non, vous ne trouverez jamais un cabanon parfaitement sécurisé, encore moins du côté des modèles de moins de 5 m². Néanmoins, la poignée avec serrure à clé est un bon point, plutôt que le simple loquet avec cadenas. Elle permet de le sécuriser contre les intrusions de base, d’une part ; vis-à-vis des enfants également, d’autre part ; tout en laissant la possibilité de compléter la sécurisation avec un verrou monopoint.
Le choix du bois est pertinent… mais l’acier peut avoir sa carte à jouer
Enfin, le choix du bois est souvent privilégié par les municipalités, qui y voient un matériau naturel. Il ne faut pas forcément, pour autant, négliger les solutions de qualité en acier galvanisé, pour une raison très simple : elles offrent une durée de vie formidable, sans aucun entretien. Cela étant dit, le bois, bien entretenu, peut durer de longues années. Surtout, il présente l’avantage de bien s’aménager à l’intérieur. On peut fixer des étagères, on peut le peindre, on peut le rafistoler…
Et cet abri, à Soissons ?
Un petit format carré au sol (1,98 m sur 1,98m), 3,1 m² de surface utile et ces jolis madriers à emboîter, de 19 mm d’épaisseur : ce petit abri ID3270 offre un beau confort d’utilisation pour un potager partagé. La porte d’accès est à un battant unique, mais semi-vitrée, ce qui garantit un peu de lumière naturelle à l’intérieur. Elle est équipée d’une poignée à part entière, avec une serrure à clé pour la verrouiller. L’aération, très importante, est assurée par une grille en façade ou à l’arrière. Enfin, la toiture consiste en un voligeage de planches hydrofuges, recouvertes de feutre bitumé. Si l’on peut se contenter de ce feutre dans un premier temps, il faudra le renouveler très régulièrement. L’option la plus intéressante ? Le couvrir de Shingles, des bardeaux composites particulièrement durables et solides.
La garantie d’une toiture qui durera un bon moment !