La couverture d’un toit est l’objet de nombreuses interrogations. Des questions concernant la pente de la toiture, la façon dont on la calcule, dont on la convertit en pourcentage ou en degrés… Et, plus loin, des interrogations traitant du coût global d’une couverture. Car certains de nos abris, notamment nos ossatures de carport en bois Douglas, sont proposés sans toiture. L’objectif : que vous ayez la liberté de sélectionner la couverture la plus adaptée.
Evidemment, pour avoir une idée du budget nécessaire à la toiture que l’on a choisie pour son abri ou son carport, il faut avoir une idée de ce qui compte ou compte moins, de ce qui influe ou influe moins. Les paramètres sont nombreux : matériaux choisis, nature de la charpente, installation ou rénovation, surface… mais aussi pente, forcément, cette dernière influant sur un certain nombre de ces aspects. Vous souhaitez en savoir plus ? Suivez le guide !
Ce qui influe sur le coût d’une couverture de toit : pente, matériaux…
Parmi les kits disponibles dans le catalogue de FRANCE ABRIS, certains prennent le parti de laisser un choix de couverture libre. C’est le cas des ossatures en bois Douglas, par exemple, des structures très adaptées à un usage carport ou terrasse. Vous faites l’acquisition d’un abri que vous montez une fois livré chez vous… et vous vous mettez en quête d’une couverture de votre côté, ce qui vous permet de : faire des économies ou investir plus largement, trouver une solution plus adaptée à votre situation…
Matériaux, pente de toit, gouttières…
Mais il n’est pas toujours facile d’établir le budget qui vous sera nécessaire. Pour y parvenir, il vous faudra observer divers éléments… La surface à couvrir, déjà, et les matériaux que vous avez en tête. Ces derniers impliquent un coût au mètre carré variable, selon que vous optiez pour du shingle, du bac acier, de la tuile… La présence d’une ouverture, d’une fenêtre, d’un skylight sur votre toit. L’état-même de la charpente, même si, dans la cas de l’installation d’un kit, elle vous sera livrée neuve, évidemment. La présence ou non de gouttières et chéneaux…
La tuile, plus onéreuse que le shingle… évidemment !
Les sites spécialisées font des estimations qui permettent d’avoir une idée générale du budget nécessaire. Pour un toit de tuiles traditionnelles, par exemple, l’on parle souvent de 50 à 80€ du m². Entre 1 et 2€ par tuiles, sachant qu’un mètre carré de toiture se tuile de 22 à 36 pièces environ. A voir, bien entendu, en fonction du format de la tuile… et de sa qualité ! L’ardoise, elle, est estimée à 120€/m², le polycarbonate, entre 50 et 60€/m², le bac acier, entre 30 et 40€/m², le shingle, 15€/m² environ, pose comprise…
Cette dernière est importance, vous l’imaginez bien : si vous posez vous-même votre toiture, vous vous éviterez une coûteuse main d’oeuvre. Sinon… Il faudra l’inclure dans le budget !
L’importance de la pente de toit pour un budget couverture
La pente de toit n’influe pas directement sur le budget alloué à votre couverture de toit. Non, ce n’est pas parce que votre pente est à 20%, à 30%, à 40% que votre couverture vous coûtera plus cher. Néanmoins, elle a des conséquences très précises sur ce que vous pouvez vous permettre et les choix que vous serez amenés à faire. D’autant qu’elle impacte tout de même l’installation de cette dite-couverture, celle de vos gouttières et chéneaux…
De la tuile ? Une pente à 20% minimum !
Un exemple ? Il faut une pente de toit de 20% minimum si l’on veut pouvoir monter un toit de tuiles. 20%, c’est également ce que l’on attend pour un toit en shingle. La charpente de l’ossature est moins pentue ? Il faudra envisager un autre type de couverture – le bac acier, de la tôle… Attention : la pente minimale n’est pas forcément celle qui est recommandée. Cette dernière dépend d’un certain nombre de paramètres supplémentaires, la situation de l’abri, son exposition au vent… Son climat également, et ce n’est pas pour rien que les toits en montagne présentent leur silhouette si spécifique.
Bref, vous l’avez compris : monter un budget pour sa couverture de toit ne se fait pas en claquant des doigts, mais reste tout de même plutôt aisé dès lors que l’on a choisi ses matériaux… et que l’on a son abri en kit, bien entendu !
