La pratique du vélo en France : un vaste sujet que nous avons déjà abordé il y a quelques semaines. L’association Vélo & Territoires venait en effet de publier son étude sur la pratique de la bicyclette dans l’Hexagone… Une pratique dont FRANCE ABRIS, à sa façon, se fait l’ambassadeur en accompagnant les professionnels et les institutions dans la création d’emplacements de stationnement pour les vélos grâce à un abri vélo collectivité sécurisé et homologué.
L’un des enseignements de cette étude concerne l’utilisation des deux roues dans les zones rurales. Si elle semble globalement en progression ces dernières années, l’évolution paraît, néanmoins, bien plus poussive que dans les secteurs urbains. Et ce, pour des raisons que l’on peut aisément comprendre. Mais alors, quels sont les leviers que professionnels et collectivités peuvent activer pour promouvoir l’utilisation du vélo dans les communes rurales ?
Un intéressant article de La Gazette des Communes s’est penché sur le sujet.
Pas facile de promouvoir les deux roues dans les zones rurales. Pour FRANCE ABRIS, cela passe par un abri vélo collectivité sécurisé et adapté. Mais quelles sont les réponses que peuvent apporter les professionnels et les collectivités ?
Nos solutions d’abris vélos ouverts ou fermés et sécurisés sont disponibles sur notre site. Elles peuvent se voir complétées par diverses options et se personnaliser, bien sûr, avec un nombre de supports et de racks à définir en fonction de la fréquentation de l’abri.
Pratique du vélo : des freins plus importants en zone rurale qu’en secteur urbain
Ce sont les chiffres qui le disent : d’après Vélo & Territoires, la fréquentation par les vélos des compteurs que l’association relève en zone rurale et péri-urbaine aurait stagné et, même, légèrement reculé en 2022. Un recul à relativiser tout de même : sur les trois dernières années, les chiffres sont en hausse de 15 à 16% dans ces espaces bien particuliers.
Des problématiques propres à la ruralité
Il faut dire que ces derniers rencontrent des problématiques auxquelles les secteurs urbains ne sont pas confrontées.
- Distances à parcourir plus importantes pour de nombreux trajets pendulaires : école, courses alimentaires…
- Habitations en périphérie urbaine, pour des activités professionnelles situées, elles, en ville.
- Absence d’équipements adaptés : pistes cyclables pour circuler, abris vélos collectivités pour stationner.
- Moins de magasins spécialisés et ateliers de réparation à disposition.
Mais alors, quelles solutions apporter pour lever ces freins à la pratique ? C’est la question que s’est posée La Gazette des Communes.
La mise en place d’un schéma directeur cyclable pour aider les collectivités à mener des actions cohérentes
Parmi les solutions avancées, la mise en place d’une stratégie globale offrant de la cohérence à toutes les mesures mises en place semble fondamentale. C’est ce que l’on nomme le schéma directeur cyclable, un outil qui permet de programmer et planifier toutes les actions à entreprendre pour promouvoir et soutenir la pratique du vélo. Ce schéma tient compte de toutes les spécificités de la zone en question : ce qui existe actuellement, la façon dont on utilise le vélo localement, les zones de chalandise, les activités commerciales, les prévisions démographiques, les particularités des PLU…
Des collectivités à l’écoute des opportunités du secteur
Cette stratégie permettra de mettre en lumière certaines particularités contextuelles et opportunités à saisir. En zone rurale, cela peut effectivement passer par le rachat de terre agricoles. Ou l’entretien plus régulier de certains chemins communaux constituant de meilleures alternatives à la route goudronnée.
Intermodalité et équipements : le rôle essentiel de l’abri vélo
En zone rurale, il apparaît également que l’intermodalité joue un rôle crucial. Lorsqu’il faut faire plusieurs kilomètres pour aller à son arrêt de car ou à la gare ; ou lorsque l’on sait devoir utiliser deux ou trois modes de locomotion pour aller d’un point A à un point B, cela implique d’avoir une vision d’ensemble. Le vélo… mais pas que !
L’abri vélo collectivité doit équiper les gares et les espaces stratégiques
Cela implique également d’être correctement équipé. Cet équipement, ce peut être une piste cyclable, essentielle sur les gros axes : grande rue, nationale… Mais aussi, plus simplement, un abri vélo collectivité installé dans un lieu adapté. Un lieu qui tient compte, bien sûr, de la réflexion intermodale mentionnée ci-dessus. Impossible, par exemple, de penser le vélo en zone rurale sans équiper la gare d’un abri vélo sécurisé. C’est précisément ce que propose La Gazette des Communes :
Les abris vélos sécurisés (fermés) sont préférables dans des aires de covoiturage ou zones d’activité à l’écart, d’autres abris, ouverts, suffiront par exemple près d’une gare, tandis que des arceaux conviendront aux arrêts courts en centre-bourg. Côté intermodalité, la loi d’orientation des mobilités (LOM) prévoit que les gares, pôles d’échanges multimodaux et gares routières soient équipés de stationnements vélos sécurisés avant le 1er janvier 2024.
Chez FRANCE ABRIS, des solutions d’expertise
FRANCE ABRIS accompagne d’ailleurs de nombreuses collectivités dans la création de ces box sécurisés à destination des deux roues. Ceux-ci répondent souvent à un cahier des charges bien précis : type de racks, fermeture du portillon… Pour les abris vélos ouverts, de nombreux modèles sont disponibles sur notre site. Aux collectivités d’évaluer les jauges nécessaires, mais circuler à vélo implique, invariablement, d’avoir à stationner !
Communiquer et développer…
Bien entendu, toutes ces actions ne peuvent se faire sans une communication adaptée. Et la promotion par l’action : dans certaines communes, l’on a ainsi décidé de mettre des Vélos à Assistance Electrique (VAE) en location à la gare ferroviaire ou à la gare routière. Ces VAE peuvent effectivement changer le paradigme de la locomotion dans les zones rurales, puisqu’ils apportent une réponse à certaines difficultés géographiques inévitables (les distances, le relief…). Des dispositions qui peuvent être doublées par des dispositifs d’aides à l’achat, ces deux roues étant encore très onéreux. Autant vous dire que ces VAE sont entreposés… dans un abri vélos offrant un maximum de sécurité !
L’entretien et la réparation du deux roues
Enfin, il semble également important de faciliter l’entretien et la réparation. Les magasins de cycles sont légions en ville avec des structures parfois très spécialisées. L’on doit aussi pouvoir rafistoler aisément son deux roues en zone rurale, ne serait-ce que pour amortir convenablement son achat initial.
Et vous, quelles solutions voyez-vous pour booster l’utilisation du vélo dans les communes de l’Hexagone ?