Comment bien ancrer son carport camping-car dans les régions venteuses de l’Hexagone ? La question se pose forcément pour ceux qui y habitent et y sont confrontés. Non pas qu’un toit soit forcément mis en difficulté par les bourrasques, loin de là. Mais plutôt parce qu’on préfère généralement maximiser ses chances lorsqu’on peut rencontrer une possible difficulté météorologique.
En France, les régions venteuses se déclinent sous deux axes différents. D’une part, les régions où le vent souffle le plus fort. D’autre part, celles où les vents considérés comme forts soufflent le plus souvent. Le premier critère consacre la Bretagne et le Languedoc-Roussillon comme reines de l’irrépressible bourrasque. Le second critère, lui, adoube plus précisément le département de l’Aude et les alentours de Perpignan.
Dans ces régions-ci, lorsqu’on installe un abri, quel qu’il soit, on réfléchit souvent à tous les dispositifs possibles pour renforcer son ancrage.
Une astuce pour installer son carport camping-car dans une région venteuse : doubler l’ancrage au sol par un ancrage adossé. Un petit ajout qui permet de dormir sur ses deux oreilles !
Découvrez nos nombreuses propositions de carports camping-car. Ces dernières peuvent être autoportantes ou adossées ; mais, toutes, affichent une grande hauteur de passage pour permettre le stationnement du véhicule de loisir.
L’ancrage, étape décisive du carport camping-car en région venteuse
Vous habitez en Bretagne ou en Occitanie ? Pensez à maximiser l’ancrage de votre carport camping-car, mais aussi de vos abris de jardin. La raison : ces régions sont les plus exposées, dans l’Hexagone, aux vents les plus forts. Comme l’explique cet article de L’Obs, à Narbonne, par exemple, des vents dits « forts », donc de plus de 57 km/h, sont observés 170 jours par an. A Leucate, petite commune de l’Aude, en 1996, le vent aurait soufflé 254 des 365 jours de l’année…
Mais la Bretagne n’est pas en reste avec des vents très violents. Les périodes où le vent souffle sont moins nombreuses qu’en Occitanie avec 140 jours par an, en moyenne, au large d’Ouessant. En revanche, les bourrasques peuvent atteindre des vitesses folles : en 1987, à la pointe du Raz, elles étaient montées à 220 km/h ! L’année dernière, la Bretagne avait d’ailleurs enregistré le record national annuel de vitesse avec des vents à 187 km/h. Quand on pense qu’il avait soufflé, au pis, à 108 km/h en Provence-Alpes-Côte-d’Azur…
Un ancrage entre les poteaux du carport et la façade
Dans cette situation, mieux vaut bien réfléchir à ses différentes solutions d’ancrage. Même le plus solide des carports camping-car risque de rencontrer quelques difficultés s’il est confronté à des soufflantes de 200 km/h ! Pour un abri de jardin bois, cela passe par l’intégration d’un kit anti-tempête, qui permet de solidifier la structure dans sa verticalité. Et d’éviter que le toit ne soit arraché par le vent ! Pour un carport camping-car, il n’y a pas 36 solutions… L’ancrage dans une dalle béton, grâce à de solides platines d’ancrage en fontes d’aluminium en est une. L’utilisation de renforts personnalisés en est une autre ! C’est le cas des particuliers de la photo ci-dessous qui ont greffé à leur abri métallique un ancrage supplémentaire. Celui-ci renforce le carport au niveau de ses poteaux et non à sa base. Et crée une fixation dans la façade de la maison.
D’autres choisissent un abri camping-car adossé
Quand on a un camping-car, arrive souvent le moment où l’on envisage de le garder chez soi. Marre des locations de boxes, marre des kilomètres à faire pour aller le récupérer à l’orée de la saison estivale… On a envie d’avoir sous la main son petit bijou et de pouvoir tracer la route comme bon nous semble ! Mais, pour que ce soit possible, il est nécessaire d’installer un carport grande hauteur de passage à la maison. Un toit, en somme, qui permette de protéger le véhicule de loisirs des aléas de la météo. C’est ce qu’on dû se dire ces particuliers qui ont renforcé leur installation : il est beaucoup plus pratique et économique sur le long terme d’opter pour un tel fonctionnement.
Et pourquoi pas l’abri véhicule de loisirs adossé ?
Alors, évidemment, il est possible d’envisager un abri camping-car adossé, plutôt qu’un kit autoportant renforcé. C’est vrai. Sauf que le carport adossé s’avère très souvent conçu en bois. Pis, dans le cadre d’un abri nécessitant une très grande hauteur de passage, les fixations viennent mordre très haut dans la façade de la maison, ce qui peut évidemment poser problème au propriétaire, au voisinage, voire à la commune. Le choix d’un toit autoportant est parfois plus simple. Encore faut-il que l’ensemble de l’installation soit résistante. D’où un éventuel renfort métallique !