Elle approche ! La saison hivernale des tempêtes européennes se profile… Au point que les noms des prochaines tempêtes ont été d’ores-et-déjà révélés ! L’an passé, en octobre-novembre, Ciaran et Federico notamment avaient causé de gros dégâts un peu partout dans l’Hexagone. A l’époque, on vous avait expliqué comment renforcer votre abri de jardin face à ces vents très violents… Aujourd’hui, ce sont nos pergolas bioclimatiques qui nous inquiètent. Comment ces pergolas se comportent-t-elles lorsqu’une tempête advient ? Que peut-on faire pour éviter autant que possible que la pergola subisse des dégâts face à ces phénomènes météorologiques d’exception ?
Comment faire pour que ma pergola bioclimatique ne subisse pas de dégâts en cas de tempête ? 6 conseils !
La pergola bioclimatique, on en profite tout l’été. Et, parfois, dès le printemps ! Alors, des phénomènes météorologiques un peu agressifs, elle en a vu, elle en voit et elle en verra encore… Oui, mais voilà : dernièrement, en France, l’automne est une saison de tempêtes. De grosses tempêtes qui frappent fort et qui font mal, causant des dégâts dans bien des régions de l’Hexagone. Or, tempête et pergola bioclimatique ne semblent pas faire bon ménage… Et l’on se fait forcément du souci lorsqu’on voit approcher un tel épisode. Structures abîmées, lames arrachées, ancrage fragilisé : quels conseils peut-on donner à nos clients pour éviter que les pergolas ne souffrent des vents trop violents ?
1/ L’ancrage dans le béton : ESSENTIEL pour que la pergola bioclimatique résiste aux tempêtes !
On ne va pas passer par quatre chemins, car, si vous avez l’habitude de nous lire sur ce Blog, vous le savez forcément… Pour qu’une pergola bioclimatique soit en mesure d’affronter une tempête, elle doit absolument être ancrée dans le béton. ABSOLUMENT. C’était déjà l’un de nos premiers conseils pour les abris de jardin. Abri ou pergola… même combat !
Autoportée, la pergola bioclimatique semble stable… mais NON, ça ne suffit pas !
Et on le précise car nombreux sont ceux qui ne prennent pas le temps de fixer les poteaux de leur pergola bioclimatique. Probablement sont-ils pressés d’utiliser leur abri terrasse… Une pergola bioclimatique autoportée repose sur ses quatre ou six poteaux : la structure paraît forcément déjà très stable. Lorsqu’elle est adossée en façade, elle est ancrée dans la maison… Certains imaginent la laisser ainsi sans prendre la peine de la fixer au sol.
La dalle béton ou les plots béton sont la seule solution
C’est une grosse erreur qui peut avoir de graves conséquences. En cas de tempête, vous risquez de voir votre pergola emportée par le vent. Ce peut être sur quelques mètres seulement, ce qui ne manquera pas d’abîmer votre terrasse, votre mobilier, vos parterres de plantes (voire la maison). Ou carrément sur des dizaines de mètres, jusqu’à basculer au sol, ce qui met votre voisinage et vous-même en danger.
Bref : fixez votre pergola dans une dalle béton. Ou coulez des plots en béton pour solidifier l’ancrage des poteaux. C’est fondamental.
2/ Positionnez les lames bioclimatiques à la verticale… ou à l’horizontale
Si vous oubliez d’ouvrir légèrement les lames bioclimatiques de votre pergola, en cas de tempête, le vent risque de s’engouffrer sous l’abri et de pousser sous les lames fermées. On ne vous fait pas un dessin : le risque, c’est l’arrachement. Et une lame arrachée, c’est souvent la toiture entière qui se trouve défoncée.
Mais…
Car il y a un mais. Si vous laissez vos lames bioclimatiques ouvertes, vous augmentez la prise au vent.
En fonction de la position de la pergola par rapport à la maison, il faut ouvrir les lames, ou les fermer
Les deux sons de cloche se font malheureusement entendre, ne facilitant pas forcément votre prise de décision. En fait, c’est à déterminer à l’installation, en fonction de la position de la pergola par rapport à la maison. Ainsi, pour une pergola autoportée au milieu du jardin, le fabricant préconise souvent de créer un tunnel pour le vent. Et, donc, de fermer la pergola pour une circulation optimale. A l’inverse, lorsque l’abri est situé dans un creux de la maison, protégé à l’arrière et sur le côté par les façades, il s’agit de les laisser entrouvertes.
On va vous donc vous proposer un conseil de normand : les deux peuvent convenir… tout dépend de votre situation.
Bon, et si vous avez une tonnelle avec couverture toile, découvrez entièrement la tonnelle. Ne laissez pas votre toile en place, cela va sans dire !
3/ Sécurisez le mobilier de jardin : vous n’avez pas envie que votre pergola bioclimatique subisse des chocs !
Il y a les risques directs comme le vent qui arrache le toit de la pergola bioclimatique ou soulève une structure mal fixée… Mais il y a aussi les risques indirects. Ce sont souvent ces derniers qui causent les tout premiers dégâts, même avec des vents moins violents.
Attention au mobilier de jardin !
Quand une tempête est annoncée, prenez le temps de sécuriser le mobilier de jardin qui est resté sous la pergola ou qui gravite autour. L’objectif : que la table de jardin, en étant soufflée par le vent, ne vienne pas percuter vos poteaux de pergola. Même chose pour les chaises ou les transats.
4/ Automatisez l’ouverture et la fermeture grâce à un anémomètre
C’est un ajout pratique… Les pergolas bioclimatiques équipées d’un capteur de vent, d’un anémomètre, s’ouvrent et se ferment automatiquement selon des réglages pré-définis. Le réglage d’usine préconise généralement la fermeture des lames (cf : notre point numéro 2 ! 😉 ) lorsque les bourrasques atteignent une certaine vitesse, mais cela peut s’adapter en fonction de votre situation et de vos besoins.
5/ Attention aux accessoires !
Votre abri terrasse a peut-être des stores ? Une petite guirlande esthétique ? Remontez soigneusement les premiers. Et retirez la seconde. Le store, c’est l’évidence : s’il est fermé alors qu’une bourrasque souffle, vous allez le voir s’envoler. Quant à la guirlande… Même problématique !
6/ Avant et après… révisez votre pergola !
Avant la tempête, vérifiez rapidement les ancrages et les fixations de l’abri. Mais, après la tempête, jetez aussi un coup d’œil aux lames bioclimatiques. Si le vent pousse dessus, il peut les tordre. Il ne faut donc pas laisser un problème potentiel s’installer ; il pourrait en créer de nouveaux avec le temps. Repérez rapidement si une ou plusieurs lames semblent poser souci à l’ouverture ou à la fermeture. Et procédez à leur remplacement.