Vous avez souffert des intempéries cette semaine ? Les inondations, les crues, mais aussi les vents violents et la tempête Kirk qui a balayé l’Hexagone… L’actu météorologique n’a pas été très favorable, il faut le reconnaître. De quoi se faire quelques cheveux blancs pour nos aménagements extérieurs ! On vous avait précédemment expliqué ce qu’il fallait faire pour protéger son abri de jardin en cas de tempête. Courant septembre, on vous avait aussi donné quelques conseils pour préserver vos pergolas et pergolas bioclimatiques des vents les plus violents, comme ceux de Kirk… Mais après ? Après la tempête ? Que faut-il faire après le passage de la catastrophe naturelle ?
Vous avez un abri de jardin ? Que faire après le passage de la tempête Kirk ou les inondations sur son terrain ?
Vigilances oranges. Vigilances rouges. Météo France n’a pas arrêté d’enchaîner les bulletins d’alerte tout au long de la semaine. Ce sont, d’abord, les précipitations qui ont inquiété dans de nombreuses régions de l’Hexagone avec une pluviométrie impressionnante en un temps très court : plus de 100 mm d’eau en 24h dans certaines régions, comme dans l’Ain, en Bourgogne, à Marseille ou en Ardèche… Autant dire que les maisons, les terrains, les abris de jardin et les aménagements extérieurs ont parfois fortement souffert de la montée des eaux, comme à Dagneux. Ce sont ensuite les vents violents qui ont pris le relais avec la dépression Kirk. Une véritable tempête qui a soufflé sur l’Hexagone et a causé de gros dégâts…
Après la pluie, le vent et les éventuelles avaries, il est temps de se poser et de faire un tour complet du propriétaire. Voici donc quelques conseils à appliquer après un épisode climatique agressif.
1/ Faites un tour rapide de vos aménagements extérieurs : abri de jardin, carport, pergola…
Premier réflexe, le plus naturel… On met prudemment le nez dehors. On passe une tête, un bras, puis deux, avant d’enfiler ses bottes pour faire le tour du propriétaire. Il faut dire qu’une tempête comme Kirk a de quoi endommager nos extérieurs. Ce sont, tout bêtement, les meubles de jardin qui volent à droite, à gauche, dans les plantes ou jusque dans un mur. Des poubelles qui se renversent. Et des parterres de fleurs ou des arbustes qui en sortent parfaitement désossés ! Rien de trop grave, de prime abord, mais cela reste pénible.
Il y a les aménagements ouverts (pergola et carport) et les aménagements fermés (garage et abri de jardin)
Ensuite, si vous avez des aménagements extérieurs, c’est vers eux que vos pas vous mèneront naturellement. Il y a :
- La pergola ou l’équipement de terrasse, même si elle est généralement protégée par la maison elle-même. Celle-ci la protège souvent du vent sur l’entièreté d’un côté.
- L’abri de jardin, bien sûr, qui lui peut voir sa toiture arrachée par la tempête ou des bourrasques… mais aussi la pluie s’écouler à l’intérieur de l’abri.
- Le garage en kit, dont les problématiques sont à peu près les mêmes que celles de l’abri, à une différence près : il est généralement conçu en madriers de bois, donc plus solide et résistant.
- Et le carport ou l’abri voiture qui peut être protégé par la maison ou, au contraire, lorsqu’il est autoportant, très exposé aux vents violents (mais qui, lui, ne craint pas vraiment les inondations).
2/ Après Kirk, vérifiez d’abord la porte et les ouvertures de l’abri
Quand vous arrivez devant votre abri, vérifiez d’abord ses ouvertures. Pourquoi ? Parce qu’une porte, comme une fenêtre, est le point d’entrée des bourrasques de la tempête dans l’abri. Si la porte est restée hermétiquement close, vous avez de fortes chances que votre abri de jardin soit encore en bon état. Même chose si votre châssis de fenêtre est nickel ! Ce qui est valable pour votre cabane de rangement l’est, bien entendu, pour votre garage, sachant que ce dernier est forcément plus résistant que la première. La raison est simple : un garage en kit est plus massif et utilise donc des pièces plus lourdes qu’une cabane. Exemple : lorsqu’il est en bois, il est fait en madriers, tandis qu’un abri peut être en panneaux de 16 mm.
Testez la bonne fermeture de votre porte d’abri de jardin et des fenêtres
Soyez notamment vigilants face aux jours qui peuvent apparaître sur ces ouvertures. Lorsque le bois absorbe l’humidité, il peut vriller, ce qui crée ces espaces malvenus. Avec de la pâte à bois ou du mastic, vous pouvez facilement reboucher ces trous. Testez aussi la fermeture de la porte : poignée, serrure… Révisez la visserie pour que l’ensemble tienne à nouveau la route si c’est un peu moins le cas après la tempête.
3/ Attention à l’intérieur : les écoulements d’eau en cas d’inondation
Passez ensuite à l’intérieur de l’abri de jardin. Bon, si la toiture avait dû être arrachée, vous l’aurez constaté à ce stade… A l’intérieur, le risque, ce sont plutôt les inondations. Sur la fin de semaine, on a beaucoup parlé de la tempête Kirk, cette grosse dépression qui a traversé la France. Mais, en début de semaine, il était surtout question d’inondations et de pluviométrie exceptionnelle. Lorsqu’il pleut énormément en peu de temps, il est possible que de l’eau s’écoule et s’infiltre dans le cabanon de jardin. Il y a bien le joint d’étanchéité qu’on vous invite à poser avant de monter votre abri. Mais si l’eau monte au point d’entrer dans la maison… elle devrait aussi pénétrer dans l’abri.
Constatez les dégâts – ou non ! – sur votre stockage. Et adaptez ensuite votre mobilier et votre organisation ! Armoires PVC ou métalliques (mais galvanisées ou alu), pas de bois ni d’acier qui rouille… Pas de cartons au sol, ni d’appareils électriques.
Après une tempête comme Kirk, le point faible de l’abri : la partie inférieure des madriers
Vérifiez bien l’état de la partie inférieure de votre cabanon de stockage. C’est cette partie qui aura été exposée à l’humidité et à la montée des eaux. Quand l’abri est en bois composite ou en PVC, les conséquences ne sont généralement qu’esthétiques : il faut nettoyer – notamment la boue qui a pu pénétrer dans l’abri. Pour un abri métallique, il n’y a pas trop de risque non plus (il s’agit généralement de structures en acier galvanisé).
Nettoyez et séchez vos madriers les plus exposés au souffleur
En revanche, pour le bois… On vous invite vraiment à faire le maximum pour sécher vos madriers comme vous le pouvez. Attention à ce qui est en-dessous : sous votre madriers, là où l’humidité et la saleté s’accumule… Vous avez un souffler ? Jouez de patience et prenez le temps de bien nettoyer. Au sèche-cheveux ? Peut-être pas quand même 😉, mais dites-vous qu’à cette période de l’année, c’est cette partie inférieure de l’abri qui est la plus exposée et fragile à l’issue d’un épisode comme Kirk.
4/ Et la toiture : là où frappent la tempête et le vent…
Enfin, la toiture. Pour un abri, mais aussi pour votre pergola ou votre carport, c’est le point névralgique. Celui qui est le plus à risque en cas de tempête comme Kirk ou comme Ciaran l’an passé.
Pour un abri de jardin ou un garage
- Vérifiez la toiture de l’intérieur et de l’extérieur. Surveillez les jours et les voliges vrillées qui risquent de vous poser problème si elles ne l’ont pas fait cette semaine.
- Attention à la couverture. Si vous avez du feutre bitumé, soyez très prudent, les tempêtes peuvent facilement l’arracher s’il est mal cloué ou si les clous sont ressortis avec le temps et l’humidité. Pour du Shingle ou des couvertures avec chevauchement, veillez à ce que le chevauchement des plaques, des tuiles ou des membranes n’ait pas été abîmé par les vents violents.
- Faites le tour des rives. L’humidité a tôt fait de pénétrer par le côté. Une rive qui se décloue… Et le vent peut vite l’arracher s’il en a déjà mis une à mal.
- Si vous n’en avez pas… Cessez de vous faire peur et posez un kit anti-tempête. Honnêtement, le kit anti-tempête est le meilleur moyen de renforcer votre chalet contre les vents violents. Oubliez les simples baguettes fixées dans les madriers, il faut lier la toiture à la dalle béton.
Pour une pergola ou un carport
La situation est forcément plus complexe pour une pergola bioclimatique que pour un carport. Mais très similaire entre ce dernier et une pergola simple.
- Pour la pergola bioclimatique, il faut vraiment regarder la visserie des lames fixées sur les rails de la couverture. En testant la manivelle, vous saurez très vite s’il y a un souci… Si la pergola est électrique, procédez prudemment, à moins d’être certain de pouvoir faire jouer la garantie ou votre assurance (hem…). N’hésitez jamais à nous passer un petit coup de fil au 09 72 16 47 82, notre équipe est toujours là pour donner quelques conseils et tuyaux et prendre en considération vos inquiétudes.
Mais, évidemment, plus le produit est technique, plus il est compliqué d’intervenir soi-même sans risque.
- Pour un carport ou un quelconque abri terrasse, c’est surtout la visserie qu’il s’agira de réviser. A moins d’avoir eu de la grêle, vous n’aurez pas à changer la couverture : il faudrait de beaux grêlons pour casser les plaques de polycarbonate qu’on trouve souvent en toiture des carports. Attention tout de même : vous n’êtes pas à l’abri d’une branche emportée par le vent qui fendille la plaque de polycarbonate.
Surveillez donc l’étanchéité et la bonne fixation des éléments.
5/ Contactez votre assurance
C’est AVANT qu’il faut généralement y penser et non après… En cas de gros pépins, vous aurez à contacter votre assurance. Mais pensez surtout à les appeler en amont pour savoir ce que vous pouvez espérer en cas de problème sur votre abri de jardin ou sur votre garage. Et ce que vous devez faire pour avoir le droit d’espérer !
Et, si vous avez à leur passer un coup de fil parce que vous avez un gros problème suite au passage de Kirk… on espère que vous aurez de bons résultat !