De tout temps, les collectivités et municipalités installent des abris sur leurs territoires. Ils vont de la gloriette, au kiosque, en passant par le gazebo… Parmi ces termes oubliés, focus, aujourd’hui, sur l’édicule.
Un édicule. Ce terme est un peu oublié et, au même titre que la gloriette ou le gazebo, sort peu à peu de notre vocabulaire quotidien. Et, pourtant, il désigne un abri que l’on peut rencontrer aisément dans nos communes, dans nos municipalités, dans nos collectivités… Une structure dont la forme n’est pas figée, qui donne souvent lieu à de belles improvisations architecturales, dont la finalité est claire : protéger un usager du soleil ou de la pluie, abriter un petit espace pour le confort de tous. Mais d’où vient ce mot voguant entre l’abscons et la préciosité ? Explications.
L’édicule, un abri pour les usagers d’une collectivité ou d’une municipalité
L’édicule abrite. C’est l’acception contemporaine du terme : ce petit édifice offre un abri aux usagers d’une collectivité ou d’une municipalité. Mais, retracer l’origine de ce mot, c’est en voir le sens évoluer… Issu du latin « aedicula », l’édicule désigne, selon le Larousse, ou « un petit édifice construit à l’intérieur d’un autre », ou « le couronnement d’un édifice » ou un « petit bâtiment élevé sur la voie publique ». Dans la Rome antique, l’édicule pouvait correspondre à une petite niche sur la façade d’un bâtiment, dans laquelle on glissait la statue d’une divinité.
La structure de l’édicule le rapproche depuis longtemps du kiosque de jardin
Avec le temps, l’emploi a bien changé. Comme le rappelle Wikipédia, l’édicule est devenu un abri au XVIIIème siècle. Conçu pour l’agrément, à l’instar des kiosques de jardin, il affichait une silhouette « d’inspiration antique », « sans doute plus fermée » que les pavillons de l’époque. Aujourd’hui, il est présent dans notre environnement urbain sans que l’on en ait bien conscience. Faisant référence à toutes les petites constructions de l’espace public, il rassemble les fameuses colonnes Morris, peut désigner les kiosques à journaux, voire les vespasiennes, ces urinoirs placés sur les trottoirs à partir de 1834 et transformés en sanisettes, équivalents mixtes, dans les années 80.
Désormais, un abri urbain sur les façades de bâtiments ou les bouches de métro
Mais les édicules les plus connus, parfois les plus visibles, se trouvent très souvent aux bouches de métro. Dans certaines villes, celles-ci sont couvertes d’un abri pour protéger l’usager et les escaliers. A Bilbao, ces couvertures ont même été créées par Sir Norman Foster, un architecte britannique renommé. A Montréal et dans les régions exposées à de fortes chutes de neige, ces abris collectivités ou municipaux sont aussi très prisés. Matières thermoplastiques, structures en acier galvanisé ou en aluminium… Les formes et les déclinaisons varient énormément. Avec, toujours, la volonté d’abriter et protéger.
Métallique, l’édicule façon FRANCE ABRIS pour votre collectivité ou votre commune
Parmi nos gammes d’abris, de très nombreux modèles peuvent servir d’édicules. Car, ne vous y trompez pas, il n’y a pas UN kit précis d’édicule… mais d’innombrables : c’est l’usage, toujours l’usage, qui décide de ce qu’est un toit, une couverture, un abri quelconque. Bien des modèles référencés sous le nom de tonnelles, pergolas, abris terrasse, mais aussi carports ou abris voitures, sont avant tout des abris, rien que des abris. En somme, des poteaux soutenant une charpente ou une armature, nantis d’une couverture. Structure autoportante ? Pourquoi pas. Adossée à la façade d’un bâtiment un peu comme un auvent ? A votre guise !
Carport métallique ou abri terrasse en alu : un choix d’abri municipal ou collectivité polyvalent
Installé à la sortie du métro de votre ville ou à l’arrêt d’un bus, votre abri métallique fera un édicule efficace. Un bâtiment public drainant beaucoup de monde ? Il pourra servir d’auvent d’accueil. L’entrée d’un parking ? Un bon moyen de couvrir les caisses de paiement. Les matériaux métalliques seront à privilégier, bien entendu. Résistance optimale et entretien minimal afin de ne pas grever le budget des municipalités ou de la collectivité en question. Gain d’argent, gain en confort… Qu’attendez-vous ?