C’est Halloween, LE bon jour pour se faire peur… Mais, se faire peur avec un abri de jardin, qu’est-ce que c’est ? Quels sont les 3 fléaux qui menacent vos petites dépendances de jardin ? Qu’est-ce qui, à défaut de vous faire faire des cauchemars la nuit, pourrait tout de même vous inquiéter ?
La réponse, en trois mots : le vent. L’eau. Le béton.
Dès lors, ce qui nous intéresse, c’est comment faire en sorte de s’en prémunir ? Comment éviter que ces problèmes ne pourrissent l’installation de votre abri de jardin ? On vous propose quelques petites solutions à mettre en œuvre rapidement. Des solutions destinées à vous rassurer.
Et à vous éviter de tristement célébrer Halloween un autre jour que le 31 octobre, en découvrant la toiture de votre abri arrachée par le vent !
Quels sont les 3 fléaux de l’abri de jardin ? Qu’est-ce qui serait propre à vous donner des cauchemars un autre jour qu’Halloween ?
Les agressions extérieures. L’abri de jardin en affronte de multiples, et de façon permanente. Installé dans le jardin, il doit être capable de les supporter, de les tolérer, sans que la solidité de sa structure ne soit entamée. Pour autant, il existe certains aléas qui le fragilisent plus que d’autres… Il ne faut surtout pas les prendre à la légère. Au risque de voir un petit cauchemar, digne d’Halloween, s’inviter dans votre jardin !
Les 3 fléaux :
- Fléau n°1 : les tempêtes… et les portes ouvertes !
- Fléau n°2 : les infiltrations d’eau
- Fléau n°3 : les dalles béton qui ne sont pas de niveau
Les 3 solutions :
1. Le vent : une tempête pour Halloween, et voilà le toit de votre abri qui termine chez le voisin !
Il est là, l’ennemi public numéro 1 de l’abri de jardin ! Le vent. Plus précisément, la tempête. Tous les cabanons ont la capacité d’affronter des vents plus ou moins violents. Et, fort heureusement, leur toiture ne s’envole pas à la moindre bise un peu appuyée ! En revanche, en cas de tempête, il va sans dire que l’abri peut se trouver un peu démuni… Cela ne rend pas la catastrophe inévitable, non, mais vous ne dormirez peut-être pas tout à fait sur vos deux oreilles si vous avez un coup de vent digne de 1999 à affronter chez vous !
Pourquoi le vent pose-t-il problème ?
Quel problème le vent peut-il poser à un cabanon de rangement ? Si votre abri est bien monté, que sa porte est correctement fermée… pas grand-chose. Il faudrait vraiment des conditions exceptionnelles pour que le pire se concrétise. En revanche, si vous avez laissé votre porte ouverte…
Si vous avez laissé la porte ouverte, les bourrasques pourront s’engouffrer violemment à l’intérieur, jusqu’à souffler sous la toiture et l’arracher de l’abri, cette dernière n’étant pas aussi solidement fixée sur les madriers que les madriers ne le sont entre eux. Et, une toiture arrachée, c’est potentiellement…
- Un sinistre chez vous, en espérant uniquement des dégâts matériels.
- Un sinistre chez votre voisin si elle termine dans son jardin.
- Des soucis logistiques avec des débris à évacuer et une toiture à remplacer.
- Le risque qu’elle blesse une personne à proximité.
Un vrai cauchemar d’Halloween !
Le kit anti tempête permet de renforcer l’abri dans ces conditions
La solution ? Un kit anti-tempête, pardi ! Certains dispositifs permettent de renforcer la structure de l’abri précisément contre le vent. Il y a les baguettes fixées aux quatre angles et liant les madriers entre eux, mais on ne vous les conseille pas. En effet, en cas de vents puissants, ce ne sont pas les madriers qui causent problème, c’est la toiture. Or, les baguettes ne sont fixées que dans les madriers (pas dans le sol, ni dans le toit). Résultat : elles sont parfaitement inopérantes.
L’objectif : lier le toit, les madriers et le béton
Le kit anti tempête, lui, en revanche, est un ajout qui permet de fixer ensemble la toiture, les madriers et la dalle béton. Il se fixe dans le voligeage du toit, que celui-ci soit à deux pans, mono pente ou plat… Mais aussi dans les madriers des parois de l’abri et dans la partie bétonnée, au sol. Lorsque le vent souffle sous la toiture, celle-ci se trouve liée aux madriers eux-mêmes, mais aussi au sol. Mieux, les kits que nous vous proposons sont équipés de ressorts d’absorption. Ces ressorts permettent au bois de bouger comme il doit pouvoir le faire, d’évoluer, de suivre son cycle de vie habituel, sans être contraint ou restreint, sans que cela ne crée des tensions qui seraient susceptibles d’engendrer des fissures. Les câbles en acier sont fixés aux quatre coins de l’abri, ce qui renforce pleinement la structure.
Cela ne permettra pas forcément de survivre tranquillement à une vraie tempête, mais vous en limiterez évidemment les risques !
2. L’eau : les soucis d’étanchéité dans votre abri de jardin
L’eau est un souci pour bien des choses. Elle fait pourrir le bois. Elle crée de la corrosion sur le métal. Elle met à mal la structure d’un abri. Et elle abîme ce que vous pouvez stocker à l’intérieur. L’étanchéité est donc un sujet dont il faut se soucier si vous ne voulez pas, un jour de pluies intenses, retrouver des cartons stockés à l’intérieur trempés et des moisissures apparaître sur vos madriers.
Ce qu’il faut éviter ?
- Que de l’eau ne stagne à la base de l’abri, baignant les madriers de bois si c’est un abri bois.
- Et, ce faisant, que le bois de votre abri n’ait pas reçu un traitement de fond, ou que votre abri métallique soit sujet à la corrosion.
- Ou qu’elle ne s’infiltre à l’intérieur en cas d’averse importante par grand vent.
Moisissures et inondations, le combo perdant !
Si de l’eau s’accumule à la base de votre abri, vous risquez de voir progressivement apparaître des champignons sur vos madriers de bois. Et, de la même façon, si vous n’avez pas correctement traité votre abri, les parties les plus exposées aux intempéries (partie extérieure des pannes, rives…) risquent de pourrir progressivement, mettant à mal l’intégrité même de votre cabanon. Enfin, lorsque la pluie tombe fort et qu’un vent important s’en mêle, il n’est pas rare de voir l’eau s’infiltrer à l’intérieur du chalet. Ce n’est pas forcément grave, mais il arrive souvent que l’on stocke des cartons, des sacs, du matériel qui craint l’humidité à l’intérieur…
Les trois solutions à appliquer
Pour lutter contre ce fléau et éviter une inondation digne des pires scénarios d’Halloween, on vous propose trois choses :
- Apporter un soin tout particulier au traitement de votre abri : traitement de fond avec du Xylophène, par exemple, mais aussi protection de forme comme une lasure ou un saturateur.
- Faire attention à la pose de la toiture, un point souvent problématique dans la construction de l’abri.
- Poser un joint d’étanchéité sur la dalle béton, avant de monter votre abri.
Le traitement en profondeur du bois
Le traitement de l’abri, c’est une étape obligatoire lorsqu’on opte pour un kit en bois. À moins d’avoir le bonheur de s’offrir un cabanon déjà traité, bien sûr ! Il ne faut pas lésiner sur les couches de protection, l’humidité étant probablement un fléau encore plus dangereux pour le bois que ne l’est le vent…
La pose soignée de la toiture
Si votre chalet est en métal, en bois composite ou en résine, vous n’êtes pas concerné. Pour autant, la pose de la toiture doit toujours vous imposer une attention particulière. Elle est la partie de l’abri la plus exposée aux agressions et aux intempéries. Autant vous dire qu’il vaut mieux qu’elle soit soigneusement montée !
Le joint d’étanchéité
Enfin, quel que soit votre abri, l’étanchéité au sol est forcément un souci. La raison ? Elle dépend de la façon dont les madriers ou les panneaux reposent sur la dalle béton. Mais aussi de la manière dont cette dalle est coulée. Enfin, lorsque le vent souffle et rabat la pluie, il n’est pas rare que l’eau s’infiltre. C’est la raison pour laquelle on préconise la pose d’un joint d’étanchéité au moment du montage de l’abri. C’est un ajout très simple à mettre en œuvre :
- Vous ajoutez l’option joint d’étanchéité en achetant votre abri sur FRANCE ABRIS.
- Vous nettoyez la dalle béton sur laquelle le joint va être posé.
- Tracez au crayon le périmètre sur lequel le joint est posé.
- Arasez les bordures du joint.
- Posez les premiers madriers ou les premiers panneaux sur le joint lui-même.
Ce joint est une bande caoutchouc mousse de 10 mm d’épaisseur, auto-adhésive, que l’on vous propose en rouleaux de 10 ou 20 mètres. En posant les madriers dessus, ceux-ci compressent la bande, ce qui crée un véritable joint étanche qui prévient toute infiltration d’eau. Pratique. Efficace. Et ultra simple.
3. La dalle béton : plane et bien coulée, sinon…
C’est le troisième fléau de l’abri. La dalle. Si importante, mais cause de problèmes si elle est mal coulée… Pourquoi ?
- Une dalle béton qui n’est pas plane crée le terrain des futures infiltrations d’eau, comme on a pu le voir ci-dessus.
- Si elle n’est pas parfaitement de niveau, c’est tout l’abri qui ne l’est plus. Et, au montage, cela peut créer d’importants décalages.
De l’eau qui coule à l’intérieur de l’abri… aïe !
Et oui, on en a déjà parlé, mais si votre dalle béton n’est pas plane, l’eau va couler à l’intérieur de l’abri. C’est inévitable ! Alors, si vous êtes prévoyant, vous aurez opté pour notre joint d’étanchéité, certes. Pour autant, il ne faut pas que l’eau s’accumule contre l’abri, à l’extérieur, jusqu’à créer des flaques : cela remettrait en cause l’intégrité du chalet s’il est en bois.
C’est tout l’abri qui risque d’être de travers !
Surtout, lorsque la dalle n’est pas de niveau, l’entièreté de l’abri ne l’est pas non plus. C’est un client qui nous l’avait confié cette année, à l’occasion d’une petite interview au sujet de son garage métallique : « J’aurais dû faire plus attention à ce que la dalle soit bien de niveau. J’ai fait travailler quelqu’un qui n’a pas très bien bossé. Résultat : quand j’ai monté moi-même mon garage, les trous pré-percés n’étaient jamais au bon endroit. J’ai dû tout repercer pour que ça rentre ! »
Lorsque l’abri est en bois, il n’est pas trop difficile d’arranger la situation. Mais si l’on doit repercer les parois métalliques d’un abri, ou ses composants en bois composite ou en résine, c’est une autre histoire. Il faut s’équiper… et ne pas faire de bêtises !
Il faut soigner sa dalle béton !
Que faire pour éviter ce fléau d’Halloween numéro trois ? On vous donnerait bien une recette miracle, mais il n’y en a pas. Il faut soigner sa dalle béton. Vraiment. Utilisez un niveau et une règle de maçon, c’est évident. Ou faites confiance à un professionnel… digne de confiance. Ce n’est pas parce qu’il ne s’agit que de la dalle d’un petit abri qu’il faut aller plus vite ou faire moins attention !
Le maître mot ? Prudence.