C’est LE moment où jamais : à la fin de l’été et à l’approche de l’automne, il est plus que temps de refaire son stock de bois de chauffage. Nombreux sont donc les particuliers à contacter leur fournisseur préféré, à négocier le prix du stère et à renflouer le tas de leur bûcher bois. D’autant que la hausse des prix du gaz et de l’électricité est une réalité à venir face à laquelle nous sommes mis en garde depuis plusieurs semaine…
Mais savez-vous que la réglementation autour de la vente de bois de chauffage a évolué au 1er septembre ? Les professionnels doivent désormais vous donner un certain nombre d’informations. L’objectif de la mesure : limiter autant que possible et sur le long terme la pollution que peut induire le fait de brûler son bois dans une vieille cheminée à foyer ouvert. Pour vous, c’est aussi un moyen de vérifier le sérieux de votre fournisseur, à l’heure où les arnaques au bois sont en recrudescence.
Explications.
La réglementation autour de la vente de bois de chauffage a évolué au 1er septembre. Coup d’œil à ce qui a changé et à ce qu’il faut savoir avant de refaire le stock de son bûcher bois.
Si vous cherchez une solution de stockage pour vos stères de bois, découvrez notre gamme bûcher bois en kit. De nombreux modèles d’abris bois de chauffage sont disponibles. Ils assurent une protection efficace de votre bois en toute saison. Et vous permettent de profiter au plus vite d’un bois suffisamment sec.
Pourquoi un changement de la réglementation autour de la vente de bois de chauffage ?
Il y a du changement autour de la vente de bois de chauffage et sous votre bûcher bois ! En effet, depuis le 1er septembre 2022, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur. Son nom ? Attention, préparez-vous au barbare galimatias de la législation : il s’agit du « décret n°2022-446 du 30 mars 2022 relatif aux informations générales données par les distributeurs de combustibles solides destinés au chauffage auprès des utilisateurs non professionnels, concernant les conditions appropriées de stockage et d’utilisation afin de limiter l’impact de leur combustion sur la qualité de l’air ».
Derrière cette dénomination absconse se cache un objectif plutôt clair. L’État souhaite faire en sorte que les distributeurs de bois de chauffage contribuent, à leur manière, à la sensibilisation autour de la pollution que peuvent impliquer les solutions de chauffage au bois. Une sensibilisation d’autant plus importante dans le contexte écologique actuel et face à la flambée des prix de l’énergie…
Une sensibilisation nécessaire pour des questions de santé publique
Car ce serait aujourd’hui pas moins de sept millions de Français qui se chaufferaient ainsi… De quoi comprendre pourquoi la vallée de l’Avre, en Haute-Savoie, serait la plus polluée de l’Hexagone avec 70% des émissions de particules fines en hiver qui seraient attribuées au bois de chauffage… Une étude de Santé Publique France de 2017 estimait que « 8 % de la mortalité annuelle dans la vallée » leur était imputable. « Il n’existe pas de seuil protecteur en-deçà duquel aucun impact sanitaire ne serait observé. […] L’exposition quotidienne sur plusieurs années favorise le développement de maladies chroniques : maladies cardio-vasculaires, respiratoires, neurologiques, cancers. »
Mais, en réalité, c’est parfois moins le bois de chauffage qui paraît responsable de cette situation que les modalités de chauffe elles-mêmes ou les solutions de stockage (bûcher bois ou autre). D’où l’importance de la sensibilisation et le changement de la réglementation…
Ce qui va changer sous votre abri bûcher bois
La réglementation vient appuyer le « plan chauffage au bois » du gouvernement qui espère réduire de moitié la pollution liée au bois de chauffage dans les huit prochaines années. Elle implique désormais que les fournisseurs doivent préciser très clairement sur leur facture les essences vendues, la longueur des bûches et leur taux d’humidité. En fonction de ce dernier, le bois sera qualifié de « prêt à l’emploi » ou recevra la mention « à sécher avant l’emploi ». S’il doit être séché, le distributeur aura à préciser le temps de séchage à respecter pour avoir un bois sec. Notez que toutes ces informations devront apparaître sur le site du fournisseur si ce dernier fait de la vente en ligne. Enfin, dans un an, en septembre 2023, la vente d’un ou deux stères de bois ne pourra concerner qu’un bois dit « prêt à l’emploi ».
Bien se chauffer au bois : ce que l’on vous recommande
Cela peut vous paraît anodin. Pour autant, la chauffe avec un bois humide ou insuffisamment séché est responsable d’une pollution importante. L’on vous recommande ainsi :
- D’utiliser un bois bien sec et non humide, et brut (pas de bois traité), ce qui implique un espace de stockage performant, à l’image d’un bûcher bois.
- De brûler des bûches avec le moins d’écorce possible – bûches préalablement fendues si possible.
- Mais aussi de rentrer votre bois 48h avant la chauffe, afin que ses couches supérieures aient le temps de sécher.
- Entretenez régulièrement votre foyer avec le nettoyage des cendres toutes les semaines, mais aussi un ramonage annuel.
- Si vous le pouvez, rénovez votre foyer… Les cheminées ouvertes s’avèrent effectivement très polluantes avec un faible rendement (environ 15% seulement du bois brûlé vous chauffe). Les vieux poêles, d’avant 2002, ne sont pas toujours très efficaces non plus. Tout l’inverse des poêles à bûches en acier ou en fonte ou des poêles à granulés qui, eux, présentent des rendements supérieurs à 70%.
Comme le précise l’ADEME sur son site Agir pour la transition, « si la combustion ne se passe pas bien (pas assez d’oxygène, trop d’oxygène, bois humide…), elle émet plus de polluants et renvoie moins de chaleur ». Un bon point à connaître pour optimiser son chauffage !
Comment l’abri bois de chauffage y contribue ?
Vous l’avez lu plus haut, un bois non polluant est un bois aussi sec que possible. C’est aussi la raison pour laquelle on vous engage à vous équiper d’un bûcher bois efficace. Ce dernier est un abri spécifiquement conçu pour protéger vos stères et leur permettre de sécher à leur rythme. Il assure une bonne ventilation des bûches, évitant les moisissures et les remontées d’humidité par capillarité. Mieux, les kits les plus performants profitent d’une couverture qui permet également de limiter l’humidité superficielle. Cette humidité qui rend si difficile le démarrage de votre feu lorsque vous venez tout juste de rentrer votre bûche… Avec un toit performant et un petit temps de séchage à l’intérieur, celle-ci brûlera correctement, efficacement… et vous chauffera comme il le faut !
