C’est notre tuto du jour : comment améliorer le confort de votre abri de jardin ? Que faut-il prévoir ? Que pouvez-vous envisager ? On vous propose l’exemple de l’un de nos clients qui a pris le parti de compléter son abri de jardin en résine PVC avec divers petits ajouts bien pratiques.
Ce n’est pas exhaustif et l’on envisagera d’autres pistes, mais c’est une bonne illustration de ce que vous pouvez faire chez vous assez facilement. Au programme ? L’éclairage, bien sûr, mais aussi la sécurité, ainsi que la polyvalence et l’esthétique. Cela vous intrigue ? Lisez la suite !
Tuto : améliorer le confort de votre abri de jardin en 6 pistes !
L’un de nos clients nous a envoyé une photo de son abri de jardin, acheté en 2016, qu’il a progressivement aménagé et customisé. L’objectif ? En faire non seulement un abri de jardin, mais, surtout un abri au service du jardin.
Le kit qu’il a initialement choisi est un cabanon en résine PVC proposant 7,32 m² de surface utile, que vous pouvez découvrir sous la référence ID1426 sur FRANCE ABRIS. Un abri de qualité, c’est indéniable, couvert par une garantie de 15 ans, dont les panneaux en coque PVC profitent d’un renforcement par des barres en acier. Le PVC se colorant facilement, il décline de jolis coloris bruns qui se fondent sans difficulté dans le jardin. Enfin, le kit de fondation inclus assure un peu plus un ancrage efficace qui ne souffre d’aucun aléa météo. La preuve : notre client a installé sa cabane depuis huit ans et elle est manifestement encore en bon état.
À sa sortie du kit, avec ses dimensions de 3,2 m sur 2,4 m, ses ouvertures et sa belle largeur de passage, cet abri de jardin n’a pas de mal à se montrer efficace. Mais – car il y a un mais… il mérite forcément divers aménagements, destinés à optimiser son utilisation.
Lesquels ?
1/ L’éclairage : on améliore le confort de son abri de jardin en l’équipant d’un éclairage efficace
Comme vous pouvez le constater ci-dessous, notre client a pris le partie d’ajouter un éclairage automatique à son cabanon de jardin. Voilà déjà un aménagement particulièrement facile à mettre en place.
Vous pouvez l’installer en façade… ou à l’intérieur !
Choisissez un spot équipé d’un détecteur de mouvement et d’une petite recharge solaire… et posez-le en façade et/ou à l’intérieur. Tant que le panneau solaire est positionné sur le toit ou en façade, avec une bonne exposition, vous pouvez installer votre spot où vous le souhaitez. L’emplacement préférentiel ? La façade, au-dessus de la porte, à l’instar de notre client. Mais on en connaît qui ont posé le leur à l’intérieur, afin de profiter d’un éclairage sans avoir à tirer l’électricité. Attention simplement à ne percer que les façades de l’abri pour faire passer les câbles entre la recharge et le spot : il ne s’agit pas de percer la toiture et, ce faisant, de prendre le risque d’infiltrations !
Il faut qu’il ait un mode crépusculaire
Un petit conseil : ne prenez pas le premier spot venu. Renseignez-vous sur sa qualité et ses fonctionnalités, que vous le commandiez sur Internet ou que vous alliez l’acheter dans une grande surface spécialisée. On en trouve beaucoup à prix pas cher, mais leur fonctionnement peut s’avérer… erratique. Vérifiez qu’il bénéficie bien d’un mode crépusculaire, afin qu’il ne se déclenche que le soir venu.
2/ Le récupérateur d’eau de pluie
Il est de plus en plus indispensable ! Même si, actuellement, les nappes phréatiques sont de nouveau à un bon niveau, différents cycles de canicule frappent la France chaque année. Et on le sait : à l’été, dans une grande partie des régions de l’Hexagone, le niveau des nappes baisse tellement que des mesures de restriction d’eau sont imposées aux usagers. Quand on a à cœur d’avoir un beau gazon et d’entretenir son potager, cela peut être assez frustrant, même si la culture n’est généralement touchée par ces restrictions qu’en dernière extrémité…
Le récupérateur pour se libérer des restrictions d’eau
Pour se libérer pleinement de ces restrictions et aborder sereinement ces épisodes de sécheresse, une seule solution : installer un récupérateur d’eau de pluie. C’est ce qu’a fait notre client, profitant de la toiture de son abri pour remplir une cuve PVC raccordée à sa gouttière. Vous pouvez installer ce récupérateur sur les descentes de gouttière de la maison.
Quelques conseils…
Ce qu’il faut savoir :
- Vous n’avez pas besoin d’autorisation pour installer un collecteur d’eau pluviale dès lors que cette eau n’est pas destinée à l’intérieur de la maison et, ce faisant, rejetée après utilisation dans le réseau d’assainissement public.
- Si vous en posez un visible en façade, renseignez-vous tout de même en Mairie. Il ne faudrait pas que votre commune considère qu’il modifie la façade la maison et, ce faisant, réclame une quelconque autorisation. Prudence est même de sûreté !
- Attention aux moustiques ! Un récupérateur en PVC comme celui de notre client n’est jamais complètement hermétique. 500, 650, 1000L… Il contient forcément une très grosse quantité d’eau qui stagne à l’intérieur. Et c’est le paradis des moustiques !
- L’alternative, c’est une installation plus onéreuse : un récupérateur d’eau pluviale enterrée, dans une cuve en béton. C’est le seul moyen de se protéger des moustiques. Mais, vu le prix, il n’est pas intéressant de le créer pour les eaux d’un unique abri de jardin.
Un bon moyen d’utiliser son abri de jardin, n’est-ce pas ?!
3/ Poser une caméra de vidéo-surveillance
Notre client n’est pas allé jusque-là, mais il peut être pertinent de poser une petite caméra de vidéo-surveillance sur votre abri. Bien entendu, si ce dernier ne vous sert à entreposer que du matériel et de l’outillage pour l’entretien de votre jardin, cela ne semble pas nécessaire. Mais un abri, c’est aussi un local dans lequel on peut laisser ses vélos… Or, aujourd’hui, une bicyclette, notamment lorsqu’elle est à assistance électrique, est onéreuse. Très onéreuse. La caméra permet ainsi de sécuriser son abri et ses deux-roues.
Faites en sorte de lui associer un détecteur d’ouverture avec des notifications sur votre smartphone : vous serez pleinement rassuré. Et cela peut vous permettre de libérer de la place dans le garage, où l’on a trop souvent l’habitude d’entreposer sans compter, en laissant les vélos en vrac.
4/ Ajouter un seuil aux portes de l’abri
Notre client ne l’a pas fait non plus, mais cela pourrait être opportun chez lui… Il arrive très souvent que la dalle de l’abri de jardin soit un peu plus haute que le sol naturel. Pas de beaucoup, certes, mais suffisamment pour que ce soit pénible lorsqu’on transporte des charges lourdes, lorsqu’on manoeuvre une grosse tondeuse thermique… Pour quelques dizaines d’euros, on peut poser un seuil en composite ou en métal, qui permet de déplacer des objets ou de les faire rouler plus facilement. C’est pas cher et, honnêtement, ça ne manque pas de pain !
5/ Coller un film opacifiant sur les fenêtres de l’abri de jardin
Encore une autre possibilité : ajouter de la discrétion à l’abri sans sacrifier sa luminosité intérieure. Si vous laissez vos vélos dans votre cabanon de jardin, les fenêtres peuvent poser problème. On peut effectivement jeter un petit coup d’oeil à l’intérieur sans aucune difficulté… Heureusement, vous pouvez aussi poser un film opacifiant sur vos ouvertures pour éviter les regards indiscrets. Attention, choisissez bien un film adapté aux ouvertures en plexiglas ou en polycarbonate si vos fenêtres sont conçues dans ces matériaux-là !
6/ Des fleurs et des couleurs !
Dernier point de cette liste non-exhaustive : pensez à travailler l’extérieur et l’esthétique de votre abri de jardin. Le confort… c’est aussi un confort visuel ! Des bacs à fleurs, par exemple, mais aussi une petite avancée gravillonnée. Cette dernière peut, en plus, vous faciliter l’entretien de l’abri et les manoeuvres avec vos objets et outils encombrants, en plus de compléter pleinement l’installation.
Rien d’essentiel, c’est vrai. Mais un abri, c’est toujours un plus pour une maison. Encore faut-il qu’il soit entretenu et présente bien ! Pensez qu’il suffit de pas grand chose… et qu’en plus, vous devriez avoir tout l’outillage nécessaire sous la main pour prendre soin de ces petites plantes !